A la quête du graal

Il y a quelques temps, alors que j’étais au spot de la panure, j’ai rencontré une photographe.

On a discuté oiseau, forcément, et je lui ai dis que je rêvais de voir le gorge bleue. Que c’était un de mes graals. Elle me répond qu’elle sait où l’on peut le voir et qu’elle m’y emmènerait avec plaisir dès son retour chez nous.

C’est un peu comme si on disait à un enfant qu’on l’emmènerait dimanche voir le père Noël 😁


La semaine dernière elle m’informe qu’il est de retour. Hop, on programme une sortie. Mardi il fait beau !!


Nous voila sur les lieux . Un couple est présent avec une longue vue, pour lui aussi. Ils viennent juste de le voir. On l’aperçoit au loin avant qu’il ne s’envole. On papotte un peu (je vous dis pas le sujet).


On quitte le couple et on se met en marche. Après quelques mètres,  je vois un oiseau posé sur une branche. Il est plutôt loin, je le vise, mais je ne vois pas ce que c’est.  Je suis plutôt calme, jusqu’à ce que j’entende ma coéquipière me dire « c’est lui »….


Là je perds tous mes moyens (comme d’habitude…)….. mon cœur tambourine,  il est prêt à sortir de ma poitrine, j’ai tout mes membres qui tremblent….. Il faut que je me ressaisisse !! (Ouzi facile à dire….) Je me calmer plus ou moins, je mitraille vite fait.  Je tente un pas pour avoir un meilleur angle (une branche me gênait) …. et le vla parti…. On était pourtant loin. Le mignon est farouche…


On ne l’aura vu qu’une seule fois, juste le temps de faire quelques rafales. On est resté presque 4 heures à longer la digue à sa recherche mais on ne l’a jamais revu.
J’aurais aimé le revoir et faire de meilleures photos, mais je suis contente de l’avoir apperçu et surtout de l’avoir eu !

C’était mon graal et je l’ai obtenu


Mais maintenant il m’obsède….. je pense à lui tout le temps…. Je n’ai qu’une envie, le revoir

Gorge bleue à miroir mâle
Jura, mars 2024
Nikon D7100 objectif Tamron G1 150-600mm

Chasse au moustachu

Chaque fois que je le voyais en photo, sur de nombreuses pages de photographes que je suis sur Facebook, je me disais « j’aimerais tellement le voir!! ». Je le savais présent en Suisse au lac de Neuchâtel, il fallait donc que je prévois une sortie un jour.

Et puis, il y a quelques semaines j’apprends qu’il est dans le Jura, à une petite demi heure de route. Je n’y croyais pas trop au début, mais au fil des jours ce sont plusieurs témoignages qui confirment bien sa présence. Je n’avais plus qu’une idée en tête. Il faut que j’y aille !

Mardi dernier me voilà parti. J’ai attendu, attendu mais il est jamais venu…..

Forcément j’étais déçue mais suffit d’y retourner.

J’ai donc retenté ma chance ce matin et je l’ai vu !!!

Je n’y croyais pas mais si c’était bien lui. Le panure à moustache, avec sa tête de piaf qu’on dirait tout droit sorti d’un dessin animé. Il est magnifique !! Mais il était pas facile de l’attraper…. il était dans les roseaux, il fallait trouver le bon angle, le bon moment…. mais voila…..il en manque toujours un bout, la tête cachée par une tige de roseau. Il était pourtant si prêt. A quelques mètres. J’aurais pu faire des photos parfaites. (l’oiseau sans tête est net). Il était si prêt !! Je l’entendais bouger juste là, je le cherchais des yeux. Je le voyais. Je le voyais plus. Mon cœur faisait des loopings, mon corps tremblait…. à un moment il est même passé sous moi (j’étais sur un ponton, sur un étang). Excitation au maximum. Je le revois, le mitraille de nouveau. (Il est tout prêt !) Mais là encore, je ne l’ai pas encore entier, ou pas net….

Plys tard, Je réussi à l’attraper dans un endroit assez dégagé mais il était bien plus loin. Cette fois je l’avais en entier mais pas net….

Et n’empêche que de genre de situation m’arrive souvent. J’ai la poisse

Je suis déçue certes car j’aurais tellement voulu réussir une belle photo. Il était si prêt !!! (J’en reviens vraiment pas) Mais je suis tellement heureuse de l’avoir vu (et de si prêt 😉) et de l’avoir eu ! Je me contente de ces photos souvenirs et surtout de ceux qui resteront un bon moment dans mon esprit. C’était un réel bonheur de l’observer.

Et puis, j’y retournerai 🙂

C’est mon 2ème article en peu de temps, j’avais envie d’écrire mon ressenti, de vous raconter ces moments. Même si je vois bien que je n’ai plus de lecteurs. Et depuis un moment même. Ceux écrit l’année dernière n’ont pas eu plus de succès. Mais faut dire aussi que c’est de ma faute, j’ai trop laissé mon blog en friche….

Je vous présente le panure à moustache :

Une nouvelle chasse au papillon

Vendredi c’était session chasse du Tichodrome echelette. Appelé l’oiseau papillon ou grimpereau des falaises.

Je m’installe au spot, je suis assise au dessus des falaises, au soleil, avec une vue magnifique et je l’attend. Je suis bien.


Je l’attend une bonne heure….. et le voila qui arrive. Mon cœur s’emballe, je le perds de vue, je le retrouve, le reperd……Il est trop haut, beaucoup trop loin…et il s’en va. Je regarde mes photos….. ratées. Moches, floues, degueulasse. …
J’attends de nouveau, je l’ai toujours vu faire plusieurs passages alors j’espère qu’il va revenir.


Et le revoila qui se pose dans la lumière et pas trop haut. L’adrénaline est à son maximum. Je mitraille. Il se déplace mais juste d’un mètre ou 2 à chaque fois. Et il reste en place, il fait sa toilette puis grimpe tout doucement. C’est inattendu !! Je le mitraille à fond. L’excitation est énorme, mon cœur va exploser. Tout en le mitraillant, je peux l’observer. C’est oiseau est vraiment magnifique.
Je l’ai toujours vu passer en coup de vent (2 ou 3 minutes), là, notre rencontre a duré 15 minutes.
C’était magique, intense, je n’ai pas les mots pour exprimer toutes ces sensations ressenties durant tout ce moment (et même apres)

Mais ce que je peux affirmer c’est « Ho putain que c’est bon! »


Je m’étais donné jusqu’à 14h30. Il me restait 15 minutes après son départ. J’ai attendu, plus pour faire redescendre l’excitation que pour le revoir. Tout mon corps tremblait encore, il fallait que je me calme avant de redescendre (ça glisse).

Dans la voiture, j’ai mis la musique à fond et j’ai chanté.

Mais que c’est bon, que c’est bon !!!!

J’ai cru voir un gros minet

J’ai vécu un moment merveilleux. Mémorable. Sur le trajet (très court) pour aller en balade avec les chiens, j’aperçois dans un champ, un chat. J’ai failli continuer mais j’ai remarqué son pelage caractéristique.

Non je dois rêver ! Mais si ! Mais non ! C’est pas possible ! Voilà les idées qui traversent mon esprit en quelques secondes. Je me gare sur le bas côté. Je suis un peu plus convaincu, il lui ressemble vraiment. Je prend mon sac et sort mon appareil tout en me disant que je suis folle de penser que le matou va m’attendre. Mais il est toujours là.
Je m’approche du barbelé. Je n’en crois pas mes yeux. Il est là, devant moi. Je suis qu’à quelques mètres de lui. J’ai le cœur qui s’agite, l’excitation monte d’un cran. Je le vise malgré mes mains tremblante….. Je l’ai !!!! Mon cœur fait des saltos.
Il ne bouge toujours pas. J’en reprends une deuxième, une troisième. Et là, malheureusement, il se sauve en courant. Je le mitraille mais mes réglages n’étaient pas prévus pour du mouvement (Pas assez de vitesse, la lumière n’était pas assez bon).( J’étais sur les réglages de la veille que j’allais régler une fois dur place)
Je regarde les photos. Je souris. Un sourire énorme. Je remonte dans la voiture surexcitée. Je n’en revient toujours pas. Je mai eu ! Et en même temps je garde le doute. Était-ce bien un chat forestier ou tout simplement un domestique ? Le fait qu’il soit resté devant moi me met encore plus le doute. Mais la joie m’envahit. Parcequ’une grande partie de moi y croit.


Face à ce doute, j’ai donc demandé confirmation à des photographes animaliers.
Le verdict est tombé. Le bon verdict. C’est un bien chat forestier (chat sauvage). J’ai crié et sauté de joie 😃
C’est merveilleux ! Je suis aux anges 😃
Depuis hier, je ne suis toujours pas redescendu. Mémorable !

Chat forestier
Mars 2023
Jura

Nikon D7100 objectif Sigma 100-300

La chasse à papillon

Depuis que j’ai découvert l’existence de cet oiseau magnifique et surtout que nous avons la chance de l’avoir par ici, je n’avais qu’une envie, le rencontrer.
Le tichodrome echelette est surnommé l’oiseau papillon, ce qui lui va comme un gant. Il vit en altitude, en hautes montagnes. Sauf en hivers, où il descend en plus basses altitudes.
Donc il séjourne dans le Jura, depuis le mois d’octobre et dois repartir courant mars. Il me restait peu de temps.
J’avais été à sa rencontre une première fois sans le voir.
Et ce matin, la chance m’a sourrit.
Je suis posté, au milieu d’une falaise (sur une longue plate-forme où on y accède facilement par un sentier), avec une vue magnifique sous les pieds. Et seulement au bout de 20 minutes, je vois une petite forme voler sur la paroi. Sur le coup, je crois voir une chauve-souris (en plein jour??!). Je clic. Et je découvre que c’est lui. Là, c’est la cata, mon cœur s’emballe, jai l’impression qu’il va exploser, tous mes membres tremblent. Un mélange de stress, d’excitation…. je n’arrive pas à me calmer. Je mitraille en essayant tant bien que mal de tenir mon appareil (qui pèse un âne mort), a bout de bras tremblants. Je galère….. je n’arrive toujours pas à me calmer…Et je rend compte sue j’étais sur 100 mm. Merde !! J’enrage, je règle sur 300, en ayant peur qu’il soit plus là. Je le cherche, le retrouve. Il est passé dans l’ombre, je mitraille, je regarde vite fait. Remerde !! C’est tout sombre !
Il est parti. Je regarde mes photos…. Déception. … Je suis déçue, je m’en veux….. J’attends en espérant son retour. Sans trop y croire. Pourquoi aurais-je deux fois cette chance ?
Et si !!! 40 minutes après, le revoila, au même endroit. L’excitation est toujours là, mais j’arrive à mieux contrôler. Je le mitraille de nouveau jusqu’à ce qu’il disparaisse. Et j’attends encore (jamais 2 sans 3 ?). Et oui, de nouveau 40 minutes après, le revoila 😀 Je clic et reclic toujours avec ces décharges d’adrénalines flippantes et stimulantes à la fois.
C’est tellement bons ces sensations, ces moments d’euphorie. (Même si c’est en même temps presque douloureux).
Et ces moments là, se répètent : en me rendant sur les lieux, en découvrant l’oiseau, en le saisissant et pour finir en regardant le résultat.
C’est ça la chasse à l’oiseau. Encore plus fort quand c’est une chasse d’un oiseau en particulier.
Mais c’est aussi une obsession. J’y pense tout le temps. Je pense qu’à ça…. je suis une droguée de l’oiseau 😅

Tichodrome echelette
Jura
Février 2023
Nikon D7100 objectif Sigma 100-300
Photos retouchées

Traque et trac

Un retour ici pour vous raconter une partie de chasse. Passion, bien que récente (un peu plus d’un an) je la pratique presque tous les jours. J’avais commencé au début à vous en parler ici…… Mais voila, j’ai encore déserté mon pré.

Vous pouvez suivre mes photos sur ma page Facebook : L’œil de la Noiraude ou sur mon site photos Flickr La noiraude du Jura https://www.flickr.com/photos/197030803@N06/

Hier, j’entends un grimpereau (un son pas facile à entendre car c’est un tout petit sifflement). Je me mets à l’arrêt tel un setter (comme toujours). Je le cherche (pas facile à voir non plus). Et je le vois! Je l’ai dans le viseur, mais il est souvent caché par des branches. Je le vise et suis sa trajectoire. Il est dégagé, bien en vue. Mon cœur palpite, s’emballe, comme à chaque fois, comme à chaque traque j’ai le trac. Je tremble. Je l’ai ! Je le mitraille. Par chance un dernier rayon de soleil me permet d’enfin réussir à le prendre comme il faut (enfin, mieux que d’habitude). Puis je le perds de vue. Et là j’entends des autres sifflements, différents. A l’oreille, je pense le reconnaître. Puis je vois ces petits piafs allant de branche en branche. C’est bien lui. Le roitelet huppé. Je mitraille… mais souvent à côté…..Il ne tient pas en place ce zoiziau là. A peine je l’ai dans le viseur, qu’il s’est déjà envolé. Le soleil est parti et ça rend la tache plus difficile. Et mes mains et mon cœur s’emballent toujours….Le poids de mon objectif aussi n’arrange rien. Il pèse un âne mort. Je sens plus mes bras….
Je les ai chassé pendant une bonne demi heure, mais au final, peu de réussite. Beaucoup de photos sont trop sombres (fin de journée, plus de soleil et oiseaux dans les haies). J’ai dû les éclaircir au maximum en post traitement. Sauf celles où il y avait le rayon de soleil. Mais elles ne sont pas assez nettes.
Ce qui était bien c’est que j’étais tranquille pour chasser. Pendant tout le temps de ma traque, les chiens creusaient un tunnel un peu plus loin (oui car, 30 minutes à creuser, on ne parle plus dun trou, mais d’un tunnel).
Bref, une bonne chasse comme je les aime. C’est tellement bon !😃

Grimpereau des bois
Roitelet huppé

Nikon D7100 objectif Sigma 100-300
Jura

La Noiraude accro

– La Noiraude : Bonjour, c’est la Noiraude à l’appareil, j’voudrais parler au vétérinaire

– Ne quittez pas, je vous l’passe

– la Noiraude : Bonjour Docteur, c’est la Noiraude à l’appareil

– Docteur : Bonjour la Noiraude, qu’est ce qui ne va pas encore ?

– LN : Docteur, je suis accro, je ne pense plus qu’à ça, j’en rêve la nuit, je …

– D : Mais c’est normal ça La Noiraude, c’est le printemps ! Vous savez ce qu’on dit, « la sève du printemps », moi même avec ma femme …

– LN : Mais qu’est c’que vous me chantez là docteur ?

– D : Ha mais oui je chante ! L’amouuuur est un bouquet de violeeeetteeeeeeu

– LN : Doocteur ! je ne parle pas de ça !

– D : Ha …. Hum … Et de quoi vous parlez La Noiraude ?

– LN : De chasse

– D : Comment !!?

– LN : Oui la chasse ! Je ne pense plus qu’à ça. Chasser. Je me promène, toujours équipée, je marche sans regarder devant moi mais en l’air, je détaille les arbres, j’ai les oreilles grandes ouvertes. Dès que j’entends un oiseau, je me transforme en setter anglais

– D : Hein ?!!!

– LN : Oui, je me mets à l’arrêt ! Et quand je le vois, et que je l’ai dans le viseur ….. mon coeur s’emballe …Et une fois que je l’ai eu …. haaaaa c’est l’extase ….

– D : La Noiraude, vous me faites aller

– LN : Mais non pourquoi ? Pour aller où ? Docteur, je suis sérieuse ! Je ne pense qu’à ça !Je suis obsédée par mes prochaines prises. Du réveil au coucher, je ne pense qu’à ça, je ne parle que de ça. Tenez, l’autre jour, j’étais au jardin et j’entends piailler très fort. Il est proche. Hop, je me met à l’arrêt, je lâche mon outil. Et je le vois, là, sur le fil … Mais je ne ne suis pas équipée ! Aurais-je le temps ? Je tente ! J’ai juste à rentrer dans la maison pour chercher ce qu’il faut. Il est toujours là quand je reviens. Je l’ai dans le viseur, il ne bouge toujours pas. Je l’ai mitraillé

– D : Pauvre bête !

– LN : Pourquoi pauvre bête ? Il avait l’air très heureux, il chantait à tue-tête ! Et après j’en ai vu un autre ! Je l’ai eu aussi !

– D : Mais La Noiraude, vous qui aimez tant les animaux !

– LN : Ben justement

– D : Quoi ? Mais ….. vous avez toujours détesté la chasse, vous êtes contre la chasse et intransigeante sur le sujet

– LN : Mais Docteur, là c’est pas pareil ….

– D : Ha non La Noiraude, vous n’allez pas me faire le coup du bon et du mauvais chasseur, pas vous !

– LN : Mais Docteur, ça n’a rien à voir ! Vous n’y êtes pas du tout

– D : Ha oui ? Expliquez moi alors ?

– LN : Moi je ne les tue pas !

– D : Là je ne vous suis plus du tout …..

– LN : Docteur, je vous parle de photo !

– D : …… Vous parliez d’un appareil photo !

– LN : Ben oui ! J’en suis complètement accro ! Je ne sors jamais sans …

– D : Vous m’avez fait peur La Noiraude

– LN : Pourquoi ? C’est grave Docteur ?

– D : La Noiraude, je vous connais, vous êtes une passionnée. Vous l’avez toujours été et vous le serez toujours. Continuez à vivre votre passion comme toutes vos autres passions

– Ha merci Docteur ….. Je vous laisse !!! …. J’entends un oiseau !

LNDJ Avril 2022
Texte inspiré par la célèbre Noiraude de Jean Louis FOURNIER et Gilles GAY

Je joins à ce texte les photos de ces oiseaux attrapés dans le jardin : Serin Cini mâle et Linotte mélodieuse femelle

Fallait que j’vous raconte

Encore une fois, je dois commencer par dire que ça fait longtemps (et comment ….. depuis le 31/12/2020 …. (J’ai plus que honte). Donc voila, toujours les mêmes mots : je devrais revenir plus souvent ….. Ca fait trop longtemps ….. Je me dis très souvent que je devais écrire ci ou ça …. Et oui, c’est vrai en plus, j’ai pourtant plein de sujet que je voulais aborder. Pis voila, je me dis que je le ferais plus tard …. Et du coup je le fais pas. Pfffff c’est nul. Bon ça je l’ai souvent dis aussi. Pratiquement à chaque billet depuis pas mal de temps maintenant. Alors voila, ça c’est fait.

Mais là, je me suis mis un coup de pied aux fesses (aie). Il est plus d’une heure du mat, mais tant pis, j’ai pris l’ordi, le clavier sur les genou (j’ai un ordi portable dont le clavier ne marche plus, la souris non plus d’ailleurs. C’est donc un portable que j’utilise comme une tour. Mais que je peux poser sur la table basse avec le clavier sur les genoux. (C’est donc quand même pratique). Merde je m’égare. Pourquoi je prend ce clavier à cette heure si tardive? Parce que fallait que je vous raconte !

Et là, me viens une idée de vous laisser là avec ça. Et de revenir demain. Haha

Non, je ne le ferai pas. Je me le permettrai pas après toutes ces absences.

Bon en même temps, c’est pas le sujet du siècle non plus. Mais voila, c’est le type d’événement qui m’a fait dire « je vais l’écrire sur mon blog » Et à la différence de toutes les autres fois où j’ai pensé ça, je me suis mis ce fameux coup de pied.

Donc je vous raconte. (Je vous entends d’ici « Ha quand même elle commence »

Cet après midi, j’ai pris le chien (Jiji) et mon appareil et je suis allé faire un tour aux lacs de Desnes. Lacs de carrière. Vous avez déjà pu voir que j’aimais lal photo, j’ai toujours aimé ça, mais c’est une passion qui a vraiment grandit au fil des années. Elles s’est amplifier grâce à la technologie. les téléphones font des belles photos et on peut les télécharger rapidement. Et Facebook y est pour beaucoup. L’idée de partager mes photos a fait grandir l’envie de photographier. Partager sa passion c’est vraiment chouette. Donc je pars souvent en balade pour prendre l’air et m’émerveiller des paysages jurassiens que j’aime immortaliser. Et depuis 2 mois, j’ai un appareil photo. Un bridge. Et je m’éclate avec. Et je m’essaie même à la photo animalière. Bon, c’est vraiment un grand mot. Je débute, et en plus je n’ai pris que quelques sortes d’oiseaux et un renard. Mais j’adore ça. La chasse : Je suis trop heureuse quand j’arrive à en attraper. Même si elles sont pas vraiment réussies. Pas assez nettes, prises de trop loin …, j’aime vraiment ça.

Ca c’était le préambule (enfin après les autres préambules). Je longe le lac, je fais de nombreuses photos du paysage qui m’entourait et j’arrive à un deuxième lac. Je décide d’y faire le tour. Je continue d’avancer tout en faisant des photos.  J’étais accroupie en train d’en prendre une quand tout à coup, je vois passer une nuée d’oiseaux. Je reste figée à les regarder et je fini par réagir. Je clique. Je zoom et je reclique. Je ne vois pas ce que c’est. Elles tournent, elle vont loin, à droite puis à gauche, puis elles paraissent revenir, puis elles repartent . Moi je les suis, autant que je peux …..Plus question de faire le tour du lac. Je presse Jiji pour qu’il me suive. Je zoom, je clique……..Et je les perds.  Merdouille … Je n’ai que des photos ratées sans comprendre quels sont ces oiseaux. Je reviens alors sur mes pas, déçue, pour faire finalement le tour du lac. Je repars donc sur mes pas, je continue les photos et je reperd une petite butte où je pourrais avoir une belle prise de vue, avec une plante en premier plan. Et là, je les revois. Ils sont là. Je les suis, je clique, je zoom, je clique. Et je les vois partir et se poser, au loin. Je vais dans leur direction. Ya une grande route et beaucoup de circulation. Je ne peux donc pas m’approcher plus. Je tente un zoom. Et là, je découvre : des cigognes. Changement de programme. Plus de tour du lac, plus de balade, il faut que je retourne à la voiture et que j’aille au plus prés.

Malgré mon sens de l’orientation légendaire (absence totale de sens d’orientation) j’ai repéré l’endroit. Je me gare. Et j’admire ces échassiers en costume. Et je zoom et je clique. Les cigognes s’éloignent… Je vois une voiture garée plus près d’elle. La voiture repars, je décide donc de prendre sa place.  J’en ai fait fuir pas mal… et d’autres s’éloignent encore (Je me trouvais pourtant loin. Bien assez loin pour moi car je ne pouvais pas faire d’assez belles photos).  Je continue mes cliques et mes zooms. J’en fais un paquet. C’est pas très net car je n’ai qu’un bridge, pas un reflex avec téléobjectif. Mais je me satisfaits de ces prises. Après tous ces clichés je décide de repartir, en continuant quand même un peu dans le sens opposé de chez moi, pour voir si je peux trouver un autre emplacement. Et je vois deux photographes au bord de la route. Y’a un petit parking à droite, devant un des accès du lac. Je me gare vers leurs voitures et je vais les rejoindre. L’un deux me dit « vous étiez trop près des oiseaux. On vous a vu ». Je suis confuse … Gênée. Très embêtée. Je m’excuse. Et puis on discute, il me montre les cigognes dans sont téléobjectif. C’est magnifique. On a parlé photos, oiseaux. Il propose de nous montrer ses clichés, à moi et au jeune homme qui était là, (qui s’était en fait arrêté tout comme moi) . On retourne à nos voitures, (car il avait besoin de sa batterie) et ils nous montre ses photos. Puis il nous montre des petits passereaux dans un buisson devant nous. Des Bruants des roseaux. Moi je connaissais pas du tout. Ils prennent des photos. Moi aussi… Enfin, j’essaie. J’en ai attrapé un. La photo est pas top. Pas comme celles qu’ils nous a montré. Ses photos étaient vraiment magnifiques. Et on a continué à parler photos et oiseaux.

J’ai vraiment aimé ce moment de partage autour d’une passion commune. J’ai adoré aussi ce moment de chasse, cette traque.  Alors voila pourquoi je tenais à vous raconter tout ça. C’est long ….. Je sais. Mais vous me connaissez vous savez que quand je suis partie à écrire, je m’arrête plus. Et puis hein, après tout ce temps, c’est pas si long du coup.

Je finirai comme j’ai souvent fini, en vous disant que je vais revenir plus souvent. J’espère juste que cette fois, je tiendrai parole.

Mais ce qui est con, c’est que j’avais quand même dans l’idée de vous montrer les photos, pas que d’en parler. Et je me rends compte qu’on ne peut pas. Pffff ça fait tellement longtemps que j’avais oublié que je ne pouvais pas publier de photos sur WordPress. Je peux en mettre qu’une. C’est con. Pour ceux qui me suivent sur Facebook, vous pourrez les voir, ainsi que quelques une sur Insta. Du coup, Je pense à Rony, qui n’a ni l’un ni l’autre. Rony, si tu veux, je pourrai t’en envoyer 😉

Et je regarde l’heure ….. 2h45…..Faut vraiment que j’aille me coucher (je vous rassure, je bosse pas demain)

La Noiraude donneuse de leçons

La Noiraude : Bonjour, c’est la Noiraude à l’appareil, j’voudrais parler au vétérinaire

– Ne quittez pas, je vous l’passe

– la Noiraude : Bonjour Docteur, c’est la Noiraude à l’appareil

– docteur : Bonjour la Noiraude, qu’est ce qui ne va pas encore ?

– A votre avis ? Je vous rappelle qu’on est en 2020 Docteur, le dernier jour de cette foutue année.

– Ha c’est que….

– Quoi Docteur ?

– Ça risque d’être long..

– ha ça..

– c’est que, avec ma femme, on allait entamer mon faux gras

– votre quoi ?

– mon faux gras ! Je vous rappelle la Noiraude que vous m’avez sermonner sans arrêt avec votre histoire de foie gras, la torture qu’on inflige à ces pauvres bêtes… Et bien cette année, j’ai décidé de ne plus en acheter. Et j’ai fais moi même mon foie gras vegan qu’on appelle faux gras.

– ha c’est bien Docteur. Au nom de toutes les oies et de tout les canards je vous dis merci.

– Oui et bien ma femme fait la gueule.

– attendez qu’elle goûte à votre faux gras. Et les grenouilles ?

– ha oui parlons-en des grenouilles, vous avez croisé ma femme l’autre jour, et vous lui avez raconté comment on leur coupe les cuisses, vivantes ….

– ha oui et d’ailleurs elle était horrifiée

– Ça oui ! Et c’est que l’autre jour, au Géant, elle m’a fait une scène. J’ai dû reposer le paquet de cuisses.

– Ha c’est bien ça. Au nom de toutes les grenouilles, je vous dit merci

– Ouai… ben là, c’est moi qui fait la gueule

– Hahahaha

– Qu’est-ce ce qui vous fait rire la Noiraude ?

– Il va être gai le réveillon hahaha

– Noiraude !!

– Pardon Docteur. Et les vaches ?

– Quoi les vaches ? Ha non je vous ai dit que je ne souhaitais pas être végétarien.

– Oui, mais vous pouvez faire des efforts. En avez vous fait ? Je veux dire, arrêtez la viande industrielle. Vous savez, les poulets, les cochons les vaches élevés en batterie, qui ne connaissent pas la couleur du ciel et de l’herbe et qui ne peuvent pas bouger une patte.

– Oui Noiraude, vous m’en avez beaucoup parlé, et avec ma femme cette fois nous sommes d’accord. Stop les viandes d’animaux élevés comme des machines. Nous mangeons moins de viandes mais nous l’achetons uniquement chez le boucher du coin.

– Ha vous voyez quand vous voulez ? Et votre gel douche, votre liquide vaisselle, votre MR propre……. ? Tous ces produits du quotidien testés sur des chiens, des singes et j’en passe? Je vous en ai parlé aussi

– Ha oui, là encore vous nous avez convaincu Noiraude. Ma femme souhaite faire elle même le maximum et elle achete tous ces produits uniquement en Vegan.

– Ha c’est bien. Au nom de tous les chiens, des singes et autres animaux objets des laboratoires, je vous dit merci. Elle est charmante votre femme.

– Oui merci Noiraude. Bon sinon, si vous me disiez enfin pourquoi vous appelez

– Je m’en rappelle plus

– ……

– Ha si ça me revient

– (soupir)

– Mais vous aviez raison Docteur faire le bilan de cette année foutue, serait beaucoup trop long

– ha

– Je vous rappellerai

– Ha….

– Mais du coup, Docteur, ça m’a permis de vérifier si vous m’avez écouté et si vous avez tenu vos résolutions

– Mais c’était VOS résolutions Noiraude !!!

– Ha oui c’est vrai. Ben j’ai réussi à les partager. Et je les ai tenu aussi, bien que j’ai fais quelques écarts . J’avoue.

– Il y en a une que vous n’avez pas tenu du tout La Noiraude.

– Laquelle Docteur ?

– Vous deviez reprendre l’écriture, revenir plus souvent dans votre pré pour parler de tout et de rien, comme à l’époque. Et vous n’avez fait qu’UN SEUL texte. Celui des résolutions d’ailleurs…

– Oui c’est vrai Docteur, je suis impardonnable. Et bien déjà, notre discussion sera le deuxième. Et je reprogramme ma résolution pour 2021.

– Que vous tiendrez ! Parceque vous l’avez souvent, très souvent dit, que vous vouliez revenir.

– Oui Docteur je vais la tenir cette fois.

– Ha vous voyez quand vous voulez

– J’aime bien parler vous Docteur. Je vous souhaite un bon réveillon, à vous et votre dame.

– Merci La Noiraude. Et bon anniversaire !! 40 ans une nouvelle décennie !! Hoo c’est pas merveilleux ?

– ………

CLIC

La Noiraude du Jura – 31/12/20. De La Noiraude Du Jura, inspiré bien sur de la Noiraude de Jean Louis Fournier et Gilles Gay

Mes vœux et je veux

D’abord, place aux voeux ! Ceux que je vous souhaite de tout mon coeur

Je vous souhaite le meilleur et plus encore,
Que cette année vous soit belle, resplendissante,
Qu’elle vous fasse son plus beau sourire avec toutes ses dents,
Que vos envies se multiplient et aboutissent et que vos projets fassent de même,
Que l’amour vous entoure de ses grands bras réconfortant sans jamais vous quitter,
Que vous aimiez la vie, la terre, les gens, vous même, chaque jour,
Que l’énergie envahisse votre corps chaque matin et vous donne des ailes,
Je vous souhaite d’être heureux, aimé, et en bonne santé.

Ensuite, mes voeux. Ce que je veux moi.
Car oui, cette année, contrairement à toutes les précédentes où ma résolution était toujours de ne pas en avoir, j’ai décidé cette année de vouloir. D’en avoir. Et surtout de les tenir.

La première : Je veux arrêter de fumer. Oui la décision est prise, je veux en finir avec elle. Je sais de quoi elle est capable, la peur a commencé à m’envahir alors je dois me passer d’elle. Il le faut.
Je préfère être prudente, ne pas rompre les ponts d’un coup. Je réduis d’abord, je maitiens le cap à 5 par jour depuis le début d’année et j’entreprends les 4 fois par jours. Mais je ne peux pas réussir seule, enfin, je m’en sens pas capable. Le reste de la journée j’utilise sa copie électronique. Dans le but, bientot de ne voir plus qu’elle. Je réduirai ensuite sa puissance petit à petit, pour, prochainement, ne plus avoir besoin d’elle non plus. Je l’espère

J’envisage de vraiment surveiller mon alimentation. J’ai déjà commencé cette année, mais je tiens à maintenir le cap. Fini les plats cuisinés tout pret. Pour ma gamelle du midi, je prends des plats déjà préparé mais par moi même que j’ai mis au congèle. La plupart de ces plats sont sans viande. Légume et féculent. Je n’arrête pas la viande mais je la réduit le plus possible. Car le sort de ces animaux que j’aime tant, que nous utilisons pour contenter notre estomac me touche de plus en plus….

Et, toujours pour la même raison, le sort de ces animaux, je souhaite arrêter le plus possible l’utilisation de produits tester sur eux. Car on le sait tous, nos crèmes, notre maquillage, nos produits d’hygiène (gel douche, shamppoing), nos produits d’entretien etc … (la liste est longue) sont testés sur des chiens, chats, singes…. . de façon abominables. Des élevages de chiens existent chez nous pour uniquement approvionner ces laboratoires de tortures. Donc, écoeurée par cela, ne voulant plus y contribuer, je vais faire en sorte de ne plus utiliser ces produits. En les fabriquant moi même, car c’est pas si compliqué que ça de faire son savon, son shampooing et son produit ménager. Ou pour ce qui n’est pas faisable de les choisir dans des magasins spécialisés. Je n’ai pas encore commencé mais c’est une résolution commune que l’on a avec mon amoureux. (pour la clope aussi d’ailleurs, mais lui n’a pas encore commencé)

Et enfin, j’ai une résolution en tête que j’ai toujours eu mais que je n’ai jamais appliqué. Celle d’aileurs que beaucoup de monde ont. Le sport. Je voudrais m’y mettre, j’en aurais besoin. Mon corps, ma tête m’en remercierais. Mais là j’avoue que j’ai du mal à me lancer. Mais je vais essayer.

Et quand même, j’espère suivre ce que je vous dis depuis belle lurrettes maintenant, et même à chaque billet, de venir plus souvent ici pour écrire comme avant. Régulièrment, même pour parler de pas grand chose. J’aimerais vous retrouver. Comme avant.
Et vous avez vu, là, vous avez de la lecture. Comme avant, me voila partie dans un monologue ……. interminable ….. ? Non long, certe mais terminable puisque j’arrive à la fin. Si si, on y est presque !

Dans mon billet précédent j’ai remarqué qu’il y avait eu du passage mais aucun commentaire. Et bien c’était normal, puisque vous ne pouviez pas en mettre. Je ne sais pas pourquoi, les commentaires étaient desactivés. J’ai modifié le truc alors vous pouvez maintenant le commenter.

Je reviendrai vers vous pour vous parler théâtre. J’ai plein de choses à vous raconter.

Voila, cette fois j’ai fini.

La Noiraude fait le bilan

La Noiraude : Bonjour, c’est la Noiraude à l’appareil, j’voudrais parler au vétérinaire

– Ne quittez pas, je vous l’passe

– la Noiraude : Bonjour Docteur, c’est la Noiraude à l’appareil

– docteur : Bonjour la Noiraude, qu’est ce qui ne va pas encore ?

– Tout…..

– allons allons pourquoi dites vous ça ?

– J’ai regardé derrière moi

– Et qu’avez vous vu la Noiraude ?

– Rien

– Comment ça, rien ?

– Il n’y a rien Docteur, aucune bâtisse, aucune fondation….. Si, j’aperçois une ruine, et un pont. La moitié d’un pont…

– Allons allons La Noiraude, c’est normal, c’est la fin d’année, l’heure des bilans. Et vous, encore plus aujourd’hui. Au passage, bon anniversaire La Noiraude

– Merci Docteur. Ben justement, ça aussi. Naître le dernier jour de l’année, c’est quand même mal commencer dans la vie non ? C’est pas de chance..

-…..

– Je me suis pas vu vieillir Docteur, je suis là maintenant à me regarder et je vois une vache qui a bien trop vieilli, et qui en plus d’avoir pris des rides, a pris des kilos. Beaucoup…. Et surtout, toutes ces années sont passées et rien n’en est sorti.

– Allons, vous avez passé une belle année non ? Vous avez vécu des bons moments, vous êtes amoureuse, votre vie est bien remplie la Noiraude. Regardez bien encore une fois. Il y a eu des drames, des larmes, mais vous avez passé toutes ces épreuves et en gardant le sourire. Et vous avez toujours été entourée pour les surmonter. C’est important ça, la Noiraude. Regardez tous ces beaux moments, rappelez vous. C’est vous même qui dites toujours que c’est ça le bonheur, tous ces instants qui font du bien.

– oui

– Et vous en avez eut beaucoup quand même, non ?

– Si. Merci Docteur

– Allez, demain ça ira mieux. Je dois me préparer pour ce soir. Bon réveillon la Noiraude

CLIC !

La Noiraude du Jura – 31/12/19 De La Noiraude Du Jura, inspiré bien sur de la Noiraude de Jean Louis Fournier et Gilles Gay

 

 

 

 

 

 

un brouillon retrouvé

déjà que je publie pas beaucoup, ben voila un billet que j’avais écris il y a 6 mois (puisqu’aujourd’hui ça fait un an) et qui est resté coincé dans les brouillons. J’avais cliqué sur publier, mais sans modifier le statut. Pffff
Aujourd’hui, ça fait un an que …….  🙂 ♥
(Et du coup, ça fait que j’ai écris 2 billets aujourd’hui héhé :D)

 

C’est pas grand chose 6 mois, mais c’est quand même la moitié d’une année.

Et puis c’est drôle comme ces 6 mois là me donnent l’impression d’éxister depuis bien plus longtemps.

Mais qu’en même temps, ils m’ont sembler être passer à toute allure.

Ces 6 mois là, me font battre le cœur et me rendent légère…..

Ces 6 mois là me donnent cet air niait qu’on a tous dans ces moments là.

Et moi j’aime ça.

faut arrêter de l’dire et faut l’faire

Combien de fois je suis venue ici en disant « je viens vraiment pas souvent » « faudrait vraiment que je revienne plus souvent » blablabla…
Et puis je le fais pas.
C’est con parceque c’est vraiment pas l’envie qui m’en manque. Mais je me dis « faudrait que j’écrive là dessus  » et puis j’oublie, et puis le temps passe et puis je m’dis que c’est trop tard. Un peu comme un vieil ami quand on se dit qu’il faudrait prendre de ses nouvelles.
Et y a aussi des fois où je me dis que j’ai rien à raconter …..
Alors qu’il y a toujours quelque chose à raconter. La preuve, avant, je trouvais toujours un sujet.
Aujourd’hui j’ai enfin remarqué un commentaire d’une ancienne visiteuse de mon pré (Mumu). Du coup j’ai pointé mon nez ici et j’ai relu les dernier post. Et voila que l’envie d’écrire m’a repris.
Et il faut que je réanime l’endroit. Sinon il sera vraiment vide de chez vide, plus personne ne viendra. Alors plutot que d’attendre un sujet ou la motivation ou je ne sais quoi qui me pousserait à écrire, je me suis dis, fais comme tu faisais avant, mets tes doigts sur le clavier et laisse les faire.
Alors voila, là c’est clair que j’écris pour ne rien dire, ou plutot pour dire que je ne dis jamais rien…..
Mais c’est déjà dire quelque chose non ?

Alors voila, j’espère retrouver cet élan qui me faisait venir ici pour rien ou pour parler tout simplement. Pour raconter ma vie, mes déboire ou mes coups de gueule. Je sais que j’ai perdu beaucoup de monde en route. C’est de ma faute, le pré était en friche.
J’espère m’en tenir à ce que je vous dis là, et revenir plus souvent. J’espère que cette fois ci je ne mettrai pas des mois avant de revenir.
Ca fait beaucoup de j’espère …… Pourquoi ? C’est con, si je le veux vraiment, je n’ai quà le faire ?

Allez hop, un coup de pied au cul !!!
Si vous passez par là, dites le moi, faites moi un petit signe. Moi je ne vous ai pas oublier 🙂

des voeux un peu tardif mais des voeux quand même

Je reprend le clavier pour la première fois de l’année. Donc c’est avec pas mal de retard, mais en restant quand même à l’heure (ben oui on a jusqu’au 31 ) que je viens vous souhaiter, mes chers lecteurs fidèles (Rony et LO pour les plus fidèles, et tous les autres qui viennent encore me suivre) une douce, une belle, une heureuse année.
Je vous souhaite du rire à vous faire mal au ventre, du bonheur à vous faire palpiter le coeur.
Que vous soyez entouré par ceux que vous aimez.
Une santé de cheval (pourquoi cheval ? Je sais pas)
De l’argent quand même parceque c’est pas si mal quand on en a,
Et que les emmerdes vous oublies.
Que le bonheur vous submerge.
Que vous profitiez de la vie qui est belle il faut le dire.

Si je devais faire un bilan de cette année passé, il y a eu des larmes, effectivement, la perte de mon deuxième amour, mon compagnon, mon chien. Je l’ai tant aimé ce petit chien, cette boule d’amour qui m’a tant donné et m’a tant aidé.
Et puis ya eut celles qui coulent encore et couleront toujours, par ce manque de lui. Ce manque qui revient sans crier gare et qui font que mon coeur trop plein doit se vider. Mais j’ai fini par m’y faire, ça fait partie de moi. Je l’aime et l’aimerai jusqu’à mon dernier souffle. Il vit à l’intérieur de moi, donc parfois cela se ressent.

Mais cette année a aussi été belle, j’ai vécu de très beaux moments, de nombreuses et belles balades, des fous rires, et faut le dire, très peu d’emmerdes. Et j’ai revu la mer !

Et puis, la machine s’est remise en route. Je ne pensais pas cela possible, mais c’est arrivé, j’ai de nouveau les papillons et tout le tralala, là dedans. C’est bon, ho que oui c’est bon. Et c’est bon aussi de se sentir aimée, d’être aimée, d’avoir une personne qui se soucis de soit et qui a de l’attention, une personne avec qui on se sent bien.

Et il y a eu aussi l’arrivée de mon nouveau compagnon à quatre patte. Nayajee, qui est formidable. Une boule de poil, une boule d’amour.

Alors oui, je dirais que cette année a été belle. Et oui, je peux vous le dire, je suis heureuse.

La vie est une chienne, oui, une sacré garce par moment, mais la vie nous offre bien des moments de bonheur, des petits trucs qui nous rendent gai. Et c’est ces moment là qu’il faut prendre, attraper et garder. Faut croquer la vie, comme si on était mort de faim. Faut la dévorer, comme si demain le morceau était fini.

C’est aussi tout cela que je vous souhaite. De dévorer la vie.

un arracheur de dent qui a la tremblote, ça fout la tremblotte

Me vla avec un mal de dent. Comme à chaque fois que j’ai mal quelquepart, j’attend que ça passe en m’disant, qu’ça va passer ….
Bon ben, c’est pas passé.
Ca fait pas vraiment mal, mais ça lance dans la machoire , en bas, tout au fond. Et parfois ça lance dans toute la machoire, et je sens une petite boule sous ma joue et j’ai un gout pas très agréable dans la bouche. Bref, c’est surement infecté …. merdouille ! J’peux plus y laisser trainer.
Alors j’appelle mon dentiste. Pas dispo car en vacances, rien avant décembre … J’essaie un autre : dans un mois.  Puis un autre : rien avant mars … Hein ???
J’ennoncais les noms des dentistes de ma ville à ma collègues. Pour le DR « S….. » elle me dit : ho non surtout pas lui ! …… Quoique … Au moins tu es sûre d’être prises très vite… »
…… Voila que c’est rassurant
J’en essaie donc un autre et encore un autre ….. Aucun n’est disponible d’ici un bon mois.
Merdouille !
J’ai pas le choix, j’appelle le fameux dentiste. Comme ma collègue m’avait dit, il peut me prendre dès le lendemain.
Bon, allez je prend, ça va le faire !!
Donc ce matin, je me rend à son cabinet. La salle d’attente est ……. déserte …….. L’assistante m’accueille, le docteur au fond de la salle dit qu’elle peut m’installer, mais qu’avant il veut prendre ma carte vitale.
Je vois alors arriver, un vieux monsieur …… Je lui tend ma carte, il la prend …… d’une main ……tremblante ………
La je commence déjà à me sentir mal …
Je le vois faire, insérer la carte dans le lecteur, toujours les mains tremblantes. Puis l’assistante m’installe sur le fauteuil. Je vous dis pas dans quel état je me trouve …..
Le dentiste arrive, je suis allongée et j’ouvre la bouche à contre coeur ….. Il m’osculte ….. en tremblant . Je sens ses doigts qui tremblent dans ma bouche. J’vous jure que ça fou les ch’tons !
Puis il me dit que c’est bien infecté, qu »il va falloir soigner ça avec des cachetons.
Je me dis qu’on va en rester là, je suis plutot rassurée.
Ensuite il cite le nom d’un dentiste puis se retracte en disant « non, je vais le faire »
Moi je ne comprend pas et ne sais pas de quoi il cause. Pour moi, on en restait là.
Mais au moment de le donner l’ordonnance, il me dit :
– « on va prendre un rendez vous pour la semaine prochaine »
– Hein ? Quoi ? Pourquoi ? Pour quoi ?
– Pour enlever la dent
– …… Com ….Comment ça ? On m’enlève une dent ???? !!!!
– Oui, c’est obligé, sinon vous vous en sortirez jamais
– ……….
Mais moi, je cogite, j’imagine ce vieux monsieur tremblant …..
L’assitante me dit :  » Ca fait pas mal
Moi : – ……….  »

Le rendez vous est pris. Pour lundi matin
Je suis sorti dans un état second…….

moments de tristesse et moments de bonheur, yoyo de la vie

Tellement d’évènements …….. Des grands moments de tristesses mais aussi des grand moments de joies que j’avais envie, et même besoin de vous raconter ici. Mais je cours, cours et ne trouve pas le temps, ni même les mots. Et puis je me demande si j’ai encore des lecteurs. Mais pour le peu qui passent ici, j’ai envie de vous dire ce que j’ai sur le coeur.

Je vais commencer par ce terrible moment, ce drame qui m’ait arrivé. Le second amour de ma vie, s’en est aller aussi.
Mon compagnon de vie, celui qui m’a aider à surmonter l’impossible, c’est à dire la perte de mon amour, qui était aussi son maitre, celui qui m’a accompagner partout et tout le temps, celui qui m’aimait sans relache et qui savait sècher mes larmes.
Mon bébé, mon poilu, mon compagnon à quatre pattes a lui aussi été pincé par cette saloperie de crabe. Cette saleté de bestiole qui touche tout autour de moi, ceux que j’aime. Il m’a pris aussi mon Marius qui était dans ma vie depuis 2009. Vous aviez suivi son arrivée dans notre vie.
Il a été emporté, tellement vite, trop vite, malgré les soins apportés, on ne pouvait plus rien faire. Mais il tenait le coup, il restait lui même, un chien plein d’énergie. Mais un jour, son état s’est empiré, et il s’est endormi le soir même. Près de moi, je n’ai même pas entendu son dernier souffle. C’était un vendredi, il y a 15 jours.
Il repose dans le champ des abeilles, dans mon village de coeur dont je vous parlais si souvent et dans le village natal de son maitre, dans son champ où il élevait ses abeilles.
« Heureusement » pour moi, c’est arrivé au moment où mon coeur a de nouveau fonctionné, que je n’étais pas seule. Est-ce pour cela qu’il a choisit ce moment pour partir, parcequ’il me savait bien entourée et aimée ? Car je l’ai été, je le suis, et je ne sais pas comment j’aurais fais sans lui. Sa présence a été pour moi une aide très précieuse. Je n’ai pas sombré, même si la tristesse était là, j’étais épaulée. J’ai quelqu’un à mes cotés,  ce que je croyais éteind est repartit, et je peux vous dire que ça fait un bien fou, surtout dans ces moments là.

J’arrête là pour le moment de tristesse.

Et puis le week end suivant, je suis monté sur scène. Avec ma troupe, nous avons rejoué notre spectacle (celui qui avait été annulé, rappelez vous) « c’est pas la mort quand même ». Un spectacle que je prend vraiment à coeur, il a été pour moi une thérapie, une soupape de décompression et un moyen de sortir ce que j’avais à l’intérieur. Faut dire que la mort, je la connais un peu trop bien.
Nous aimons vraiment tous cette pièce et nous avons décidé de la rejouer, en plus du projet à venir. Reste à trouver des lieux.

Deuxième grand moment de bonheur, le week end dernier, j’ai revu la mer. J’espérais tellement ce moment ! J’avais tellement envie de sentir les vagues, le sable, de respirer cet air qu’on ne trouve que là bas. Enfin, j’y suis retourné. Juste le temps d’un week end, mais qu’importe sa durée, le bonheur, ça se prend tout entier.

Et j’ai profité de ce voyage pour « récupérer » un nouveau compagnon. Pour m’aider à surmonter plus facilement cette épreuve, à combler ce manque, j’avais besoin de reprendre un chien. Même maintenant, même si rapidement …..
Et je suis tombé sur cette annonce, un petit poilu à adopter, dans un département voisin de notre destination de week end. Le destin, faut aussi le suivre quand il se présente. Ce que j’ai fais.
Et j’ai donc adopté ce petit poilu, sorti tout juste de la fourrière par une association. Lui aussi avait besoin d’amour.
Tous ces derniers évènement me font ressentir qu’un nouveau chapitre a commencer. Qu’une partie de ma vie s’est arrêtée et qu’une nouvelle s’est présentée. Alors pour cela, j’ai décidé de l’appeler NAYAJEE, transformation du mot NAYA JEEVAN qui veut dire « nouvelle vie » en Hindy.

Ma vie est un yoyo, même lorsqu’ele m’offre du bon, il faut toujours qu’elle m’attaque, férocement. Mais c’est justement pour cela qu’il faut profiter d’elle, des beaux moments qu’elle nous offre.

Et vous raconter cela, ces moments là, ça me fait du bien. J’avais d’ailleurs oublié à quel point, que de laisser aller les mots, pouvait devenir facile et bénéfique. Je tacherai de pas l’oublier et de le faire plus souvent.

docteur, je crois que

La Noiraude : Allo Docteur, c’est la Noiraude à l’appareil

Docteur : Bonjour La Noiraude, qu’est ce qui ne va pas encore ?

La Noiraude : Docteur, je crois que ….

Docteur : Quoi donc ?

La Noiraude : ……… Vous savez, je vous avais parler de ce conflit entre ma tête et mon coeur ? Si vous lisez ce que j’écris ici vous devez savoir

Docteur : oui oui j’ai vu ça. Votre envie d’A

La Noiraude : Haaa vous suivez bien docteur

Docteur : Il m’arrive de ne pas savoir quoi faire ..

La Noiraude : …….

Docteur : Mais continuez la Noiraude

La Noiraude : Oui, donc, pour tout vous dire, j’ai fais taire ma tête

Docteur : ha, ben c’est bien

La Noiraude : oui enfin je crois. …… Donc j’ai suivi mon coeur…….. Je sais pas si c’est une bonne chose, mais je l’ai suivi. Et donc

Docteur : Oui ?

La Noiraude : Ben je suis ….disons ….. une vraie ado

Docteur : hahaha c’est bon ça

La Noiraude :Vous croyez ?

Docteur : Mais oui !

La Noiraude : Faut dire, je me sens bien. oui, je suis vraiment bien. Mais j’ai ma tête qui est toujours aussi remplie ..

Docteur :de ?

La Noiraude : de ……. pensées

Docteur : Mais encore ?

La Noiraude : Ho docteur vous savez bien ! Je pense à lui quoi, tout le temps,  enfin, souvent …..voila pffff.

Docteur : hahaha

La Noiraude : Vous vous foutez de moi !

Docteur : Mais non la Noiraude. Continuez

La Noiraude : ……..Je me sens bien à ses cotés.  Sa présence me fait du bien, et j’aime sentir ses mains sur moi, ses baisers …

Docteur :heu … oui oui j’ai compris

La Noiraude : Docteur ?

Docteur : oui ?

La Noiraude : je crois que ….

Docteur : Vous croyez ?

La Noiraude : ….. oui

Docteur : ben c’est très bien ça

La Noiraude : Mmmmm ouai j’en suis pas si sure …… J’crois que je suis mal barrée oui

Docteur : Ha ça …. peut etre.

La Noiraude : …….

Docteur :……. ou pas

La Noiraude : …..

Docteur : Bon allez La Noiraude, j’ai à faire, merci pour votre appel, c’est toujours un divertissement pour moi

La Noiraude : ha ….. heu…..de rien ……… heu ……merci Docteur

Docteur : Aurevoir La Noiraude !

CLIC

 

comme une envie d’A

Je ne sais pas si c’est l’été ou tout simplement un manque de,
Mais je me surprend à avoir envie d’A
Envie d’être aimer, d’aimer.
Comme une envie de douceur et de tendresse, moi qui me dit toujours farouche.
Oui j’ai comme une envie de ça.
J’ai surtout mon coeur qui est perturbé, encombré par une présence, bien trop présente, alors que ma tête essaie de le raisonner de cette pensée trop ……. impensable.
J’ai comme l’impression de perdre la tête.
L’impression de vouloir foncer quand même alors que j’ai bien conscience du risque de prendre cette voie sans issue.
Pas d’issue possible, seul un mur au bout. Mais mon coeur n’en fait qu’à sa tête et ma tête n’arrive plus à commander mon corps qui se dit en manque alors il réclame celui qui me fait perdre la tête …….et le coeur…..
Ou alors mon coeur a raison …. …..Mais ma tête alors ? Non non il ne peut pas avoir raison
Je ne sais pas, je ne sais plus ……..
Mais …….je ne serais pas contre perdre les pédales ….
Hein ? ben tiens voila que ça recommence !
Non non il ne faut pas perdre les pédales, hé toi, là haut, reprend les commandes ! Dis leur, à cet organe et à ce corps qu’ils n’ont pas besoin de ça, que ça serait de la folie.
Oui mais la folie, c’est ce qui me caractérise non ?
Oui mais la raison dans tout ça ?
Ma conscience est bien là, mais n’arrive pas à se faire entendre. Elle sait pourtant, elle que tout cela n’a aucun sens.
…………………………………
Non, je pense tout simplement que tout vient du manque. Mon corps réclame, des gestes trop oubliés.  Ma peau a envie d’en respirer une autre. Voilà tout. Alors mon coeur se fait passer pour le meneur et le responsable.
Oui ça doit être ça. Juste ça. Juste une envie d’A, c’est bien normal

Ca finira bien par passer.

Pas de titre parc’que pas de scène

Je vous avais dis que j’aurais une bonne occasion de revenir, pour vous parler de la scène. Je l’aurais fais certainement comme j’en avais le plus souvent l’habitude, à mon retour chez moi.
Je vous aurais décris mon impatience des heures d’avant, le ressenti du juste avant et surtout l’émotion pendant. Toutes ces émotions si prenantes, l’impatience, le trac, l’adrénaline, l’extase…..

Je vous aurais aussi fais le déroulé de ces scènes qui font de nous cette années divers personnages hauts en couleurs, drôles et touchants.

Je vous aurais même déjà parler du blues à venir.

Et j’aurais terminé par des « je vous aime !!! » à toute ma troupe.

Oui parc’que faut l’avouer, quand je parle de la scène, c’est toujours avec les mêmes mots et la même patte (plume c’est peut être plus joli, mais j’écris au clavier alors ça colle mieux).

J’aurais bien aimé vous écrire tout ça demain, tard dans la nuit (on serait déjà dimanche).

Mais ça ne sera pas pour demain.

Le spectacle « C’est pas la mort quand même ! » a été annulé pour des raisons de sécurité. Une infiltration d’eau, une fuite,menaçait les câbles électriques.

La pluie a eu raison de nous. C’est pas la mort quand même ! Ha bah là, si !

Comme un sportif se foulant la cheville juste avant la grande course.

Comme une chanteuse pris d’une extinction de voix avant le show.

Une claque, un coup, une énorme déception, un très grand regret.

Nous serons reprogrammés, les organiseurs sont bien désolés et déçus pour nous mais n’en sont en rien responsables. Ils devaient faire ce choix là. Je le comprends bien.

Mais voila, moi je suis triste de ne pas pas y monter sur cette scène.

Nous jouerons aussi ce même spectacle le 25 mars. Et donc a une date ultérieure pour remplacer demain. Mais ça me parait loin……..

C’est juste ma déception qui me fait penser comme ça.  C’est pas la mort vraiment quand même.

Et puis comme j’ai vraiment décidé (et l’envie) de revenir régulièrement ici, j’aurai bien d’autres sujets à vous partager d’ici là.

 

 

La Noiraude déboussolée

– La Noiraude : Allo, c’est la Noiraude à l’appareil, je voudrais parler au vétérinaire

– La secrétaire : Ne quittez pas j’vous l’passe

– La Noiraude : Bonjour Docteur, c’est la Noiraude à l’appareil

– Docteur : Bonjour la Noiraude, qu’est ce qui ne va pas encore ?

– La Noiraude : Docteur je suis tourneboulée

– Docteur : vous êtes quoi ?

– La Noiraude : chamboulée ….

– Docteur : ho ?

 La Noiraude : ………. Déboussolée …..

– Docteur : et qu’est ce qui vous chamboule comme ça La Noiraude

– La Noiraude : ……… chaque fois que je vois ……..

– Docteur :  Qui ça ?

– La Noiraude : ……….chaque fois qu’il me regarde ……

– Docteur : hum hum

– La Noiraude : …….Un regard.qui te fait perdre le fil, l’aiguille, le dé à coudre, le bouton et la robe

– Docteur :  Ho c’est marrant ça !

 La Noiraude : .C’est pas de moi, je l’ai lu chez le bouc.

– Docteur : Très joliment dit

– La Noiraude :Sauf que moi je n’ai perdu que le fil………..

– Docteur : Vous avez de beaux yeux la Noiraude, vous ne l’avez pas fait chavirer ?

– La Noiraude : Non je fuis son regard …….

– Docteur : Ha mais pourquoi ça ?

– La Noiraude : Il me fait perdre tout mes moyens …

– Docteur : Ha

– La Noiraude : Toute façon je louche

 Docteur : …….

– La Noiraude : Et je suis pas son type

 Docteur : Il vous l’a dis ?

– La Noiraude : Non ….. pas clairement ….

– Docteur : vous avez peut-être mal compris

– La Noiraude : Ca se voit

– Docteur : Oui ………..En même temps, vous l’avez dit vous même, vous louchez

– La Noiraude : Vous trouvez ça drole ?!

 Docteur : Non la Noiraude, bien sûr que non

– La Noiraude : Parce que ça l’est pas du tout Docteur ! Je pense à lui sans arrêt ! J’ai toujours envie de le voir ! Il m’obsède !

 Docteur : Ha tiens, moi aussi j’ai une citation qui n’est pas de moi et que j’ai aussi lu chez le bouc comme vous dites

– La Noiraude : ha ?

 Docteur : Quand une personne vous obsède à ce point, il faut se rendre à l’évidence, le coeur a été atteint

– La Noiraude : (merde)

– Docteur : qu’est ce que vous dites la Noiraude ?

– La Noiraude : Rien.  J’ai des choses à faire. Aurevoir Docteur !

CLIC

La Noiraude du Jura – 21/01/2018

De La Noiraude Du Jura, inspiré bien sur de la célèbre Noiraude de Jean Louis Fournier et Gilles Gay

Pour un retour

Je vous avais pourtant dis que j’allais revenir, j’avais refais mon entrée, un essai, et je n’ai pas suivi l’occasion.

Aujourd’hui chez le bouc, il y avait dans les « souvenirs » (tous les jours, s’affichent les choses publiées le même jour depuis la création de son compte) un lien sur un de mes articles. Où j’écrivais que je n’avais rien à dire. C’est con quand même quand on y pense ….. Surtout que ça m’arrivait souvent d’écrire sur ce sujet. Sur rien quoi. Quoique en fait rien, c’est toujours quelque chose. Bon je m’évade ….

Donc j’ai relu ce billet, et je l’ai publié chez mon bouc, et ça m’a relancé mon envie de revenir. Et les commentaires des amis (qui étaient dans mon pré à ‘époque et sont maintenant chez le bouc) disant comme elle était chouette cette époque de la blogosphère m’ont encore plus incité. Et puis aujourd’hui aussi, j’ai fais découvrir mes textes à une personne. Du coup j’en ai relu plein. Et il a beaucoup aimé. Et puis moi de les relire,  je me suis rendu compte combien j’aimais ça, et comme ça me manquait. Mes écrits et vos mots.
Surtout que j’ai lâché des amis en route. Ceux qui ne sont pas allé chez la bête à corne. D’ailleurs j’ai relu un article où je parlais de lui et où je disais que je n’aimais pas ça, que je m’étais créé un compte juste à la demande d’un ami. Pfff et maintenant j’y suis toujours fourrée. Je me plains pas, j’aime bien. J’aime beaucoup même ce « concept », cet endroit où comme ici j’y projette mes humeurs et ce qui me passe par la tête. Et où je me suis fais plusieurs bons amis « virtuels »
Mais voila, j’ai abandonné mon pré et j’y ai laissé des amis. Et pour ça, je m’en veux.
Comme je disais dans mon dernier billet (qui date du mois de Mars quand même !) c’est pas facile de revenir dans un endroit qu’on a délaissé, que c’est un peu comme aller revoir un ami pas vu depuis trop longtemps.
Mais après cette journée, je me suis décidée. J’ai donc ouvert la porte et comme je ne trouvais pas les mots, j’ai laissé mes doigts prendre la parole, comme je le faisais souvent à l’époque.
Et là je viens de voir, que comme avant même quand j’ai rien à dire je parle ……énormément. Mais vous qui me suivez, vous le savez comme je suis piplette (je l’ai aussi souvent dit).
Il m’arrivait même de faire mes articles en deux temps tellement ils étaient longs.
Oui elle manque cette époque.
Je me dis quand même, j’en suis consciente que je ne retrouverai certainement pas l’ambiance d’avant, beaucoup sont parti, et comme j’avais laissé le pré en friche, forcément ya plus grand monde.
Mais je verrai bien. Enfin, si je fais pas comme les autres fois …. Si je reviens vraiment.
Rony, j’espère que tu es resté dans le coin (je vais passé te faire un signe)
Je vais faire en sorte de revenir plus souvent. Si si je vais le faire.
On joue samedi prochain avec Spirale. Alors j’aurai du sujet 😉

J’espère quand même que vous serez quelques uns à m’avoir lu, mes amis de mon pré 🙂

Ho et puis je suis encore dans les temps, alors :
Je vous souhaite une belle et heureuse année. Qu’elle vous soit douce mais aussi pleine de vie. Qu’elle soit  moments de fous rire, de tendresse et de bonheur.

Je vous ai pas oublié, je serais vraiment heureuse de revenir. J’ai aussi compris aujourd’hui combien j’aimais écrire (je remercie une certaine personne qui se reconnaîtra) alors voila, ces mots pour un retour.

Texte en attente, oublié, qui me fait ouvrir de nouveau la porte de mon pré

Je voulais revenir depuis longtemps. Je ne sais pas vraiment pourquoi je ne le faisais pas. Manque de temps c’est vrai, manque d’élan aussi. Manque d’inspiration. Manque d’envie d’écrire tout en ayant l’envie de revenir.Et puis difficile d’écrire après les derniers textes laissés ici.
Et le temps passe et on sait plus trop comment revenir. Un peu comme un ami à qui on ne demande plus de nouvelles et qu’on ne passe plus voir.
Pour la nouvelle année je me suis dis, c’est l’occasion !!! Et j’ai laissé filer les jours, les semaines….. Après donc, c’était plus trop l’occasion.
Mais là, voila que je décide enfin de mettre au propre un texte écrit il y a maintenant plus d’un an et demi. Un texte façon « La Noiraude » que j’avais écris après une réflexion sur la nature humaine.
Alors voila, je pense que c’est une bonne occasion. Et l’envie d’écrire revient, peu à peu. J’en avais fais un autre, écrit vite fait la semaine dernière (que je posterai ici aussi).  Et quand je relis mes articles, je me rappelle comme j’aimais ça, écrire. Et puis, je ne vous ai pas oublié, vous qui me suivez depuis si longtemps et continuez à prendre de mes nouvelles. J’ai souvent pensez à vous. A chaque fois que je me suis dis, faut que j’écrive dans mon pré.

Je peux vous dire que ça va. Il y a des moments moins gais c’est sur, le manque reste et restera, mais je peux vous dire que ça va.  Et si je reviens vraiment plus souvent, je vous donnerai plus de nouvelles 😉

Voila donc ce texte sorti du tiroir. Ce n’est pas la même forme que d’habitude. C’est plus un long monologue :

Le coup de gueule de la Noiraude

 

– La Noiraude : Allo, c’est la Noiraude à l’appareil, je voudrais parler au vétérinaire

– La secrétaire : Ne quittez pas j’vous l’passe

– La Noiraude : Bonjour Docteur, c’est la Noiraude à l’appareil

– Docteur : Bonjour la Noiraude, qu’est ce qui ne va pas encore ?

– La Noiraude : Tout

– Docteur : Ha ………. Bon …… (soupir) Racontez moi

– La Noiraude : Je suis fatiguée Docteur

– Docteur : C’est normal, il fait chaud en ce moment et ….

La Noiraude : Je suis fatiguée de pleurer

– Docteur : Mais pourquoi pleurez-vous la Noiraude ?

– La Noiraude :  J’ai mal, quand je regarde votre boite à image, quand je lis vos journaux, que je seurfe sur internet. J’ai honte de vous Docteur

– Docteur :  De moi ?

– La Noiraude : De vous, les Hommes !

– Docteur :  ………………………………..

– La Noiraude : Vous bouziller tout ! Vous massacrez tout ce qui se trouve à votre portée

– Docteur :  …………………………………

La Noiraude : Vous avez une terre magnifique. Une belle planète, toute verte et beue. On l’appelle la planète bleue d’ailleurs, c’est joli comme nom, et vous savez pourquoi ? Parce qu’elle est composée principalement d’eau. Et ben vous avez transformé cette eau en poubelle ! Les rivières, les mers, les océans, toute cette eau est polluée et remplie de déchets.
Haaaan vous faites le tri à la maison, vous faites bien attention que votre boîte de lait aille dans la poubelle bleue, mais quand vous partez en vacances, vous jetez tout par-dessus bord. Dans la mer, la forêt, sur le bord des routes, et même dans les champs.  Dans NOS champs !!!
Et bande d’idiots, ces détritus et cette pollution sont mangés par les poissons que vous mangez !

– Docteur : la Noiraude !!

– La Noiraude : Ce n’est pas tout ! Votre planète respire grâce aux arbres, les forêts sont vos poumons. Et bien, vous, vous détruisez vos poumons……… J’ai honte. Et je vous trouve tellement stupides. Détruire ses propres poumons, quelle connerie !

– Docteur : Oui je sais tout cela la Noiraude, mais…

– La Noiraude : J’ai pas fini !

– Docteur : …………………..

– La Noiraude : Vous nous élevez, nous les vaches et les autres animaux…..  « de bêêêêêêêtail »,( je déteste ce mot), pour nous manger, et vous n’êtes même pas capable de nous respecter pour ce que l’on vous donne. Vous faites de nous des produits industriels. Vous nous stockez, par centaines, dans des immenses hangars sans soleil et sans un brin d’herbe, vous nous transportez, entassées dans des camions  pendant des kilomètres. On nous traite comme des boites de conserve ! Et vous êtes même allez jusqu’à nous faire manger de la viande……
Même vos animaux de compagnie, vos soit disant compagnons de vie. Vous les achetez comme des jouets, un caprice, un amour qui se transforme vite en agacement,  et vous les abandonner comme un sac poubelle sur le bord d’une route. Pour que vous puissiez partir l’esprit et le portefeuille tranquille, au bord de cette mer que vous salopez avec vos emballages de bouffes industrielles et les couches de votre rejeton qui suivra certainement les même pas que vous. Pauvre petit.
Et ces même animaux vous servent aussi de cobayes, vous les torturez pour tester des produits qui seront censés améliorer votre vie, pendant que lui le cobaye, dépérira à petit feu en espérant que la fin arrive vite. Comment peut-on être aussi horribles ?
Mêmes les plus petits des animaux, vous arrivez à les détruire. Les abeilles, qui sont pourtant vos servantes, vous le saviez ? Sans elles, vous n’aurez plus de fleurs. Ho plus de fleurs ! Je n’ose même pas imaginer !  Un monde sans fleur…… Comme ça serait triste !
Sans elles, plus de légumes non plus et plus de fruits. Vous vous foutez d’elles, et des autres insectes ! Sous prétexte qu’un puceron grimpe sur la tige d’un de vos rosiers, hop, vous le badigeonnez à coup d’insecticide, sans vous préoccuper de ce que ce produit contient vraiment.
Et après, vous allez  manger ces légumes contaminés par ces poisons. Vraiment, la connerie est votre définition. La connerie humaine on appelle ça, entre nous.
Et si au moins vous vous aimiez et respectiez entre vous, mais non, vous vous détestez dès que l’autre est différent. Vous vous faites la guerre, vous vous massacrez. Vous êtes même capable de faire d’un autre humain votre esclave.
Et les humains qui eux, vivent normalement, sans détruire la terre, car c’est leur mère et ils la respectent, vous les massacrez pour leur voler leurs terres. Vous les emprisonnez dans des camps, tous entassés, loin de leurs cabanes au bord de leur rivière et de leur forêt qu’ils aiment tant. Pourtant eux ont tout compris. Ils vous le disent d’ailleurs, qu’en détruisant leurs terres et leurs forêts, c’est toute la planète que vous mettez en danger. Mais vous ne les écoutez pas. Vous ne les comprenez pas et vous les prenez pour des sauvages.
Ce sont vous les sauvages !

– Docteur : la Noiraude……..

– La Noiraude : Je suis fatiguée docteur. Je ne peux plus continuer à en dire plus, pourtant…..
J’ai mal pour notre planète, mal pour tous ces êtres qui souffrent. J’espère qu’un jour, vous prendrez conscience de tout ce que vous avez fait. Même si il est trop tard.
Je suis fière d’être une vache, je n’aurai vraiment pas aimé être un humain, j’aurais trop honte de  l’être.

– Je …..

– La Noiraude : Pensez à ce que je viens de vous dire Docteur, aurevoir.

CLIC

La Noiraude du Jura – 23/07/2015

Embrasse moi

https://www.youtube.com/watch?v=sHF7t09rLLU&feature=share

Ha comme j’en rêve, comme j’en crêve
que tu m’embrasse doucement.
Fougueusement aussi.
C’est là dans mes tripes. Ce besoin de sentir tes lèvres sur les miennes.
J’ai envie de sentir ta bouche, que tu mordilles mes lèvres puis les caresses de ta langue et de tes lèvres.
Ce gout merveilleux.
J’ai ce besoin viscéral que tu m’embrasse, que tu m’enlaces
J’ai ce besoin de tes mains sur mon corps.
Ma peau est si nue de tes mains.
Mon corps tout entier s’ennuie, se meurt de tes caresses.
J’ai ce besoin immense de sentir ton corps dans le mien.
J’ai faim de toi.
J’ai cette envie de me serrer contre toi et de fermer les yeux contre ta peau.
J’ai ce vide de toi. Mon corps est vide de toi.

l’homme de ma vie

Ton oxygène qui manquait était ton obsession, ta plus grande peur.Le crabe lui, ne te faisait pas peur.
Mon coeur, tu as toujours cru en ta guérison. Tu gardais le moral et tu nous le transmettais. J’y ai cru avec toi, aussi longtemps que toi.
Même au plus mal tu nous montrais que tu t’en sortirais.
Puis l’oxygène est devenue trop rare et on t’as pongé dans un profond sommeil.
De ce sommeil dont on a dit que tu ne sortirais pas, tu es parti entouré des tiens et ta main dans la mienne.
J’ai gardé longtemps cette sensation au creux de ma paume.
Mon chéri, nous ne serons pas les petits vieux comme on se le disait souvent, comme on se l’était promis.
Mon amour, je t’aime plus que tout. Tu disais toujours que tu me protégeais. Oui, tu as toujours été mon protecteur. Je sais que tu le resteras.
Notre amour était passionné.  Malgré les nombreuses embuches que nous avions eut, nous étions toujours accro l’un de l’autre. On ne pouvait vivre l’un sans l’autre. Tu étais mon âme soeur, l’homme de ma vie. Je l’étais tout autant pour toi.
Mon homme, tes mains sur moi vont tellement me manquer. Tu me touchais tout le temps. Tu avais besoin de ce contact tu disais.
Tes caresses, tes baisers, partout sur mon corps. Le gout, le toucher de ta peau, ton regard amoureux, sont des manques tellement forts qu’ils sont indescriptibles. Des obsessions.
Maintenant c’est moi qui manque d’oxygène.

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai, mon homme de ma vie.

saleté de crabe

Je n’ai jamais eut peur du monstre sous le lit, de celui des forêts sombres, de l’ogre dévoreur ou autre maudites créatures, mais cette saleté de bestiole avec ses grosses pinces réussi à me flanquer la frousse de ma vie.
Ouai tu me fais peur sale bête, charogne, salope Tu me fais hurler de terreur !
Mais même si tu as pincé la première, même si tu as un coup d’avance, tu ne vaincra pas. Je t’en empecherai, ON t’en empechera.
Il est plus fort que toi !Va jouer ailleurs ! Ici t’as déjà trop trainé tes pinces !!!
On t’aura saleté !

Transit suite et ………….. fin

Après cette belle première, la second était encore meilleure.
Une belle énergie, un public au poil. Tout était là pour faire une belle représentation.
Ce fut un grand bonheur une fois de plus.

La troisième, par contre, était la moins bonne. Un manque d’énergie dès la première scène, où il s’est passé un énorme « trou ». Moi j’étais allongé, comme les autres (2 personnes jouaient leurs scènes, pendant nous étions allongés), ce long silence me faisait froid dans le dos. Je me sentais impuissante, j’étais mal pour eux. Heureusement, ils se sont repris avec une belle pirouette et la scène a pu continuer. Le rythme a eut du mal à reprendre. L’énergie est remontée peu à peu. Mais dans l’ensemble nous avons été moins bon. Mais de belles scènes en ressortent tout de même Et le public a adoré. C’est l’essentiel.

Et puis la dernière. Qui a toujours ce ptit truc en plus. Nous avons fini en beauté.

Dans tout les cas, à chaque fois, c’était le pied pour moi. Pour nous. Du pur bonheur. De la magie. Du bien être. Du plaisir quoi.

Mais ce bonheur est éphémère. Est venu le temps de tout désinstaller. Dans la bonne humeur, toujours. Et nous avions encore une belle énergie.

Puis est venu le temps de se dire aurevoir, après s’être échangé nos ressentis, nos envies pour la suite. Nous avons, comme toujours, aimé cette belle aventure, avec notre nouveau metteur en scène. Une personne de plus, entrant dans nos coeurs, pour un bon bout de temps. Et avec qui, on l’espère nous revivront une nouvelle aventure. Mais celle ci, n’est pas encore vraiment terminée. Non, nous rejouerons cette pièce. Oui, il le faut. Nous allons démarcher des lieux de spectacles et de festivals. Nous n’allons pas en rester là.

Puis est venu le temps de rentrer chez soit……. Le cœur lourd mais la tête remplie de belles choses.

Aujourd’hui forcément, le jour d’après, c’est un jour sans. Un jour de bourdon. J’ai le bourdon théatral.

Et comme à chaque fin d’une belle aventure, même si peu de ma troupe, lisent ces lignes, j’ai envie de leur crier : Je vous aime !!!!

11174808_10206344787277303_6092592908232061940_n 11013421_1596138267319787_2850035349926285528_n 11170334_1596138310653116_6531715088903762991_n

Transit, la première

Hier soir, c’était la première pour Transit. Et malgré notre appréhension, tout s’est très passé. Nous avions répété lundi et mardi soir, et nos filages n’étaient vraiment pas terribles. Nous n’étions pas prêts.
Et le miracle, la magie du théâtre a eut lieu lors de la Générale de mercredi. Il suffit d’un rien, juste d’être en condition. Et la cohésion du groupe. Et la Générale s’est déroulée sans encombre.
Alors pour la Première, j’avoue que j’étais beaucoup plus sereine.
Et très impatiente et heureuse de jouer. Le trac présent, bien sur.
Impatiente, le mot est faible.  Toute la journée, je mourrais d’envie d’arriver au soir et de monter sur les planches.

Et le moment est arrivé. Après avoir pris un petit casse-croute, fait une petite italienne avec Annie, ma partenaire de scène, nous nous sommes retrouvé pour le petit échauffement. Une manière de se recentrer sur nous tous, tous ensemble. On s’installe en cercle, main dans la main, les yeux fermés. C’est un rituel que nous faisons à chaque fois.
Et il est temps d’entrer dans les coulisses.

Le public arrive petit à petit. On entend un brouhaha qui s’amplifie de plus en plus. On guette à travers le rideau pour deviner qui est là (on ne peut pas s’en empêcher). Le trac et l’impatience monte, mon cœur s’emballe. C’est si bon.

Et la musique commence. On entre en scène. Tous. Nous sommes toujours présents sur la scène, tout au long du spectacle, même quand on ne joue pas, on reste dans notre personnage, à vue.

Dès la première scène, le public rit sans cesse. Moi je me retiens de rire d’ailleurs. Nous sentons que ça a pris.

Ma 1ère scène se déroule plutôt bien, mais vers la fin, voila que je coupe des répliques, que j’avance  de plusieurs lignes. Aie….. Ca me déconcentre, ça déconcentre Annie aussi. Mais heureusement, c’est la fin de la scène.
Les autres s’enchainent, le public rit toujours. Pour ma deuxième scène, il y a eut un moment de flottement, à cause de répliques oubliées. Encore (pffff) Pas toujours facile de rebondir. Mais nos personnages sont drôles, le public à l’air de passer un bon moment quand même.

Et le spectacle continue sur la même lancée. Dans les scènes, lourdes en émotions, on pourrait entendre une mouche volée dans le public. Il écoute, attentivement. Moi j’ai des frissons. Je pense qu’il en a aussi.

Et arrive le Salut. Le public nous applaudit fortement, nous revenons sur scène pour saluer. J’ai le cœur qui palpite à fond, et le sourire énorme, jusqu’aux oreilles. Ho que c’est bon !Si vous saviez comme c’est bon !!!! J’aimerais que le temps s’arrête.

Je suis vraiment heureuse sur scène. Vraiment. C’est ma vie. Ma joie. Je m’y sens si bien. Oui, je suis vraiment heureuse sur scène. En écrivant ces mots, j’en ai les larmes qui montent aux yeux et la gorge serrée. Car je voudrais connaitre ce bonheur, toujours, tout les jours et je sais la peine que j’aurai, dimanche, quand tout s’arrêtera. Les larmes couleront. J’y met peut être trop de moi même pour me faire autant de mal. Mais c’est plus fort que moi. C’est ainsi. J’ai l’impression que ma vie s’arrête quand nous arrêtons de jouer. Il me faut alors un certain temps pour retrouver le sourire. j’appelle ça le théâtre blues, ou la dépression post théâtre 🙂

Mais on en pas encore là. Ha ça non !! Il nous reste encore 3 représentations !!!
Ce soir c’est la deuxième !!! Et j’ai vraiment hâte Et je rattraperait les ratés d’hier soir !!

Je ne sais pas quand je pourrai prendre le temps de vous raconter la suite. Mais je vous promets que je le ferai.

Le théâtre Spirale en Transit

Et bien me revoilà enfin, pour vous parler du prochain spectacle que je jouerai avec le Théatre Spirale.

Cette année nous jouons beaucoup plus tôt (en avril au lieu de juillet), et malheureusement beaucoup moins (4 fois au lieu de 6 ou 7). Et après ça……….. plus rien avant la rentrée prochaine (un drame !!!) A moins que nous trouvions d’ici là, d’autres dates, car ce spectacle nous voulons le tourner. Nous nous sommes d’ailleurs inscrit pour le festival Théatra de Saint Louis (auquel nous avons déjà participer plusieurs fois). On croise les doigts en espérant être retenus.

Pour vous le présenter, voici notre flyer. Avec le résumé :

11081439_1583292015271079_5932022677883375500_n

C’est dans un peu plus d’une semaine. C’est passé tellement vite, que je n’arrive pas à m’y faire.

L’impatience n’est pas encore là, mais elle ne saurait tarder. Vous me connaissez 🙂

Mais maintenant que je vous le dis, elle commence déjà à venir. Oui, il me tarde de monter sur scène !!!!!!

J’espère pouvoir jouer d’avantage. Près de chez vous, pourquoi pas 😉

Je tacherai de trouver le temps de vous donner mes ressentiments d’après scène. Non, c’est promis, je viendrai au moins une fois, vous le raconter.

Moi sinon, et bien je suis toujours aussi ravie de mon boulot (le vrai de vrai sans date de fin)
Il fait une chaleur d’été en ce moment, je vais pas tarder d’allé tenter une petite brasse dans le lac, ou du moins un trempage de pieds. Ca me tarde !!!!

D’ici là, je vous dis à bientôt, je suis contente d’être revenue, ça faisait tellement longtemps, que je n’arrivais plus à revenir, ne sachant pas comment commencer. Mais je pense toujours à vous (Rony Lo, qui n’êtes pas dans la boucosphère)

J’vous embrasse !!!!!

La noiraude qui se sent…………

– la Noiraude : allo, c’est la noiraude à l’appareil, je voudrais parler au vétérinaire
– la secrétaire : Ne quittez pas j’vous l’passe
– la noiraude : bonjour, docteur c’est la noiraude  à l’appareil
– Docteur : bonjour la noiraude, qu’est ce qui ne va pas encore ?
– Noiraude : et bien ça ne va pas du tout
– Docteur : allons allons la noiraude ne vous faites pas de mourron……. qu’est ce qui se passe ?
– Noiraude : et bien docteur je me sens vieille
– Docteur : mais non
– Noiraude : grosse
– Docteur : ho
– Noiraude : et moche. Si moche. Et vieille…..
– Docteur : mais la noiraude n’êtes vous pas belle aux yeux de quelqu’un ? votre taureau ?
– Noiraude : si …. peut être….mais c’est à mes yeux ! Que j’aimerais être belle ! Et jeune !
– Docteur : mais…. si….. vous l’êtes
– Noiraude : non ! je le suis plus !
– Docteur : hummmm
– noiraude : …..
– Docteur : dites moi la noiraude, ce n’est pas votre anniversaire demain ?
– Noiraude : ………….. si
– Docteur : et bien voila; Après demain ça ira mieux
– Noiraude : ha … ?
– Docteur : mais oui !! Bon, moi j’ai un réveillon à préparer. Bonne fêtes de fin d’année la Noiraude. Et bon anniversaire
– Noiraude : ……

CLIC !

La Noiraude du Jura – 30/12/14

De La Noiraude Du Jura, inspiré bien sur de la célèbre Noiraude de Jean Louis Fournier et Gilles Gay

la noiraude revient encore et vous souhaite un joyeux noel à tous

Bon, j’ai encore pas suivi ce que j’avais dit. Une fois de plus j’ai déserté mon pré. Et une fois de plus, je commence mon billet par dire la même choses. rooooooo elle est vilaine la noiraude !!!!

J’ai pourtant plein de belles choses à vous raconter. Alors je vais vous faire un bref bilan de mon année. Puisque cette année vous m’avez presque point vu.

Une année sous le signe du « glandouille ». Pusieurs mois sans travailler, j’en ai profiter pour rien faire et pour surtout être au vert. J’accompagnais mon taureau dans son champ (son champ rien qu’à lui) où il a entreposé des ruches. Oui, mon taureau, mon homme de la forêt, s’est lancé dans l’apiculture. Une envie qui est très vite devenue une passion. C’est un plaisir pour moi de l’accompagner. La compagnie de ces jolies demoiselles les abeilles est vraiment très appréciable. C’est apaisant de les regarder. Je peux rester des heures à les voir batifoler, rentrer et sortir de la ruche. Et j’aime voir mon homme travailler.
Et rappelons le, sans elles, nous serions rien.
Je n’ai pas de photos sous la main, où vous pourriez me voir en tenue d’apicultrice. Mais je vous en montrerai promis. La tenue je ne la mettais pas souvent. La plupart du temps, je restais à coté sans protection. même en bikini, c’est pour dire 🙂
Quand il faisait beau (hormis l’été on a eut quand même du beau temps) je lézardais au soleil près des ruches avec parfois, les vaches venues brouter dans le pré d’à coté. Elles portent toutes des cloches. Quelle bonheur cette musique !
Et bien sur, je lézardait régulièrement, dès que le soleil était là, a bord du lac, les pied en éventail et je fonçait dans ce lac, où je me laissais portée par les eaux. Je me sens tellement bien dans l’eau.
Alors autant vous dire que cette période de chômage, m’a été très bénéfique.

Et bien sur, le théâtre était au rendez vous cette année. Je vous ai parlé des Histrions. Une pièce que nous avons joué en plein air, à la ferme. Une superbe aventure. Une des plus belle que nous avons vécu. Mais cela, je vous l’ai déjà raconté.

Et puis,pour finir sur ce bilan, j’ai l’immense plaisir de vous annoncer que je ne suis plus secrétaire intermitante. Je ne suis plus sans travail fixe. Oui !!!! Vous l’avez compris, j’ai un vrai boulot, un vrai sans date de fin. Et sans patron insupportable cette fois ci. Un boulot de secrétaire come je le cherchais. Dans un garage, ambiance masculine garantie. C’est ce que je voulais (je déteste les ambiance féminine) et un poste très polyvalent, où je vois du monde.
Bref, c’est le boulot que je voulais 🙂

J’ai souvent voulu venir vous raconter tout ça, manque de temps, oubli et le temps qui passe vite. …..

Mais mieux vaut tard que jamais. Voila, c’est fait.

Je vous le redis quand même, je tacherai de revenir plus souvent.  Parceque c’est quand même bête de plus venir alors que j’aime blablater dans mon pré.

Je vous souhaite à tous un joyeux noël. Je vous souhaite d’être entouré de personnes que vous aimez. Même si elles sont pas nombreuses.
Je vous embrasse touts très fort

de retour des Histrions

Me voila enfin pour vous narrer notre fabuleuse aventure des Histrions.
Mais je ne suis pas en retard, puisque nous avons encore joué ce soir.

Et oui, nous avons rajouté deux dates (pour mon, notre plus grand bonheur). Ce soir et demain.

Nous avons plutot mal démarré car la météo n’était pas avec nous. Pour la deuxième, nous avons carrément dû annuler. Quelle tristesse. Il avait plut averses tout la journée. Arrivé le soir, nous avions maintenu la représentation mais une énorme averse avait repris juste au moment de commencé. C’est le coeur lourd que nous avons donc annulé.

Et pour la deuxième semaine, nous n’avons pas été gâte non plus. Il pleuvait le jeudi soir, mais comme c’était de la petit pluie fine nous avons tout de même joué. Sous la pluie. Et oui !! Heureusement le public était à l’abri et il est venu plutot nombreux pour une soirée pluvieuse à la ferme. Alors, nous, nous avions l’envie et la hargne. Pas facile tout de même de jouer mouillés, sous cette pluie qui n’en finissait pas. Mais au final, elle faisait partie du jeu et donnait du cachet au spectacle.
Pour les deux suivantes, il ne pleuvait pas, mail il faisait très froid. Et nos corps étaient fatigués et le jeu s’en est ressenti (surtout au lendemain de la représentation mouillée)

Alors avec ces soirées au temps malsain, où le public était moins nombreux, nous avions très envie de rejouer avec de meilleures conditions. Nous  avons donc décidé dès la semaine dernière de rajouter deux dates. haaaaaa quel bonheur !!! Moi je dis, j’aime la pluie !!!!! 😀

Et ce soir, il faisait bon, même très chaud. Ca fait du bien de rejouer avec le beau temps.

Mais n’empêche que, quelque soit la météo, nous jouons avec notre coeur et nos tripes.
Cette pièce a quelque chose d’exceptionnel. Nous avons travaillé dur pour y arriver car cette pièce nous a donner du fil a retordre. Compliqué par le texte et par une mise en scène gigantesque.
Mais une mise en scène exceptionnelle avec des engins de ferme et des superbes images.  Le public en prend plein les yeux tout le temps et le texte est poignant et ne peut laisser personne indifférent.
Ce spectacle me marquera à vie.

Demain c’est la dernière. La fin d’une énorme aventure. Une aventure merveilleuse. Je passerai peut etre vous en dire encore un ptit mot

écriture

Mon dernier billet n’a pas eu de visiteur. Je suis déçue, mais je peux le comprendre, je passe plus rarement ici, et vous passez rarement aussi, alors du coup on se croise beaucoup moins…

Mais bon, je viens tout de même vous raconter la suite.

Cette soirée de présentation de nos textes était mémorable. Une soirée magique !!!! Que je ne suis pas prête d’oublier.

Oui, un grand moment. Du grand bonheur.

J’ai eu grand plaisir à entendre lire mon texte, celui sorti de ma tête, pour mes tout premiers pas « d’écrivain ».
Faut dire, quelle belle lecture, les personnages ont été joués à la perfection. Exactement comme je les voyais. De la lecture certes, mais un très beau moment de théâtre.

Vous n’aurez pas la magie de cette lecture, mais, comme promis,  je vous partage le texte :

 

Chantal
Catherine
Bernadette
André

Marie Chantal et Bernadette, devant l’école

M. Chantal : Mon fils Jean Eude reçoit les félicitations chaque trimestre. Il est premier de la classe. Et votre fils, comment se débrouille t-il ?
Bernadette : Bien, il a….
M. Chantal : ho très bien, Jean Eude a toujours été précoce. Son père et moi étions pareil. L’année prochaine il rentre au collège privé de Sainte Marie Cécile. Et vous, où va-t-il aller ?
Bernadette : A saint exupéry, il voudrait …
M.Chantal : ha… Sainte Marie Cécile est le meilleur collège, le plus renommé de toute la région.
Bernadette : Oui il parait mais…

Catherine les rejoint

M. Chantal Ho voila Madame FROISSARD ! Bonjouuuur Madame FROISARD!
Catherine : Bonjouuuur Chantal! Bonjour Madame…. ?
Bernadette : Ber…
M . Chantal : Bernadette ! je vous présente, Mme FROISARD
Catherine : Enchantée. Marie Chantal, j’vous l’ai déjà dis, appelez moi Catherine. Nous sommes amies voyons !
M . Chantal : Hooo bien sur houhou ! Catherine, mon amie, tient l’épicerie fine, au bout de la rue, vous voyez ? Ses produits sont trèèèès raffinés et certains, très raaaare. Vous connaissez ?
Bernadette : Je connais…..
M.Chantal : et quels sont les produits que vous achetez dans cette splendide épicerie ?
Bernadette : Je connais….. que la vitrine
Catherine : hahaha comme c’est rigolo !!! Chantal est ma plus fidèle cliente
M.Chantal : hooooo merci Catherine !
Catherine : Mais c’est vrai, vous et votre mari venez chaque semaines !
M.Chantal : Oui cela est vrai. Pierre Henri et moi avons, nos habitudes, notre rituel. Tous les matins, il me sert mon thé au lit. Et toujours un thé rare et raffiné que nous avons choisi ensemble à l’épicerie de Catherine. Mais je ne sais jamais à l’avance lequel il va choisir. Ce matin, c’était citron vert de Corée. C’était divin ! Vous aimez le thé Bernadette ?
Bernadette : Non moi je suis plutôt café….
Chantal : Ho il y a aussi d’excellent cru. Le quel prenez vous ?
Bernadette : Arabica de chez Carrefour, celui qui…
M. Chantal : ha oui je vois
Catherine : Mon mari, lui, me sert le déjeuner au lit avec un croissant, tous les dimanches. Mais pas en semaine, sinon je rentrerais plus dans mes jupes (rire). En semaine, tous les matins, il prépare mon thé à la cuisine en sifflotant. C’est aussi notre rituel.
M.Chantal : Oui, il est vrai que l’on dit que les habitudes tuent le couple, mais il est important d’avoir au sein du couple, un rituel. N’est ce pas ?
Catherine : Mais oui ! C’est ce qui soude le couple. Entre autres (rire) Vous n’etes pas d’accord Bernadette ? Et vous avez un de ces rituels ?
Bernadette : Oui nous…
Chantal : Et quel est le votre ma chère ?
Bernadette : Moi, tous les matins, mon mari me baise…
M.Chantal : Comment ?!! Mais….. Quoi ? ! Qu’est c’que vous dites ? Non vraiment, il ……vous….. ?
Bernadette : oui
Catherine : Tous les matins ?
Bernadette : Oui tous les matins. (fière)
M.Chantal et Catherine : Ha oui ? (Catherine rit)
Bernadette : Oui. André se lève toujours avant moi. Doucement sans faire de bruit. Il prépare notre petit déjeuner à la cuisine. Et c’est lorsque je le rejoins et que j’entre dans la pièce, qu’il…..(elle sourit de manière complice)
M.Chantal : ha ?
Bernadette : c’est la première chose qu’il fait en me voyant
Catherine : Ha oui ?! (amusée)
M.Chantal : la première chose ?
Bernadette : Oui, il fait cela avec tant de tendresse….
Catherine : haaaaa (envieuse)
Bernadette : Avec tellement de délicatesse….
M.Chantal : Ho !
Bernadette : Et cela depuis notre première rencontre. C’est bien ça d’ailleurs qui m’a fait craqué
Catherine : ha oui ?
M.Chantal : Dès votre première rencontre ?
Catherine: Depuis toujours vous… ?
Chantal : Chaque matin ?
Bernadette : Oui depuis toujours. Tous les matins que dieu fait (elle sourit toujours) Et ensuite il m’embrasse affectueusement.
M.Chantal : Ha….. il vous embrasse…… après ?
Bernadette : Ou parfois, goulument (elle rit)
Catherine: Et bien… ça c’est pas….
M.Chantal  : Et Tous les matins ?!?
Bernadette : Oui. Mais pas ce matin,
Catherine : Ha oui ?
Bernadette : il avait une réunion très tôt à Besançon. Je dormais encore quand il est parti. C’est comme ça une fois par mois, mais nous nous retrouvons dès sont retour, et nous pouvons……. reprendre notre rituel, à l’endroit où nous nous retrouvons.
M.Chantal : A l’endroit où……
Catherine : n’importe quel endroit ?
Bernadette : Oui ! D’ailleurs, il rentre plus tôt ce soir et il sait que je suis ici. Et c’est sur sa route. Il doit arriver d’un moment à l’autre.
M.Chantal : Ici ?
Catherine : là ?
M.Chantal  : Vous… ?
Bernadette : oui, ici. Nous avons encore 10 minutes avant que les enfants ne sortent et il devrait arriver d’une minute à l’autre.
Catherine : ha…. ???? !!!!
M.Chantal : justement… les enfants….
Bernadette : Oui ?
M.Chantal : comment vous….. avec les ….
Bernadette : Les enfants ? Hoooo mais ça les amusent !!!
M.Chantal : ha oui ?? (horrifiée)
Bernadette : Mais oui ! Ho tient le voila ! Cheri !! (elle lui fait signe de la main)

André s’approche, sourit à ces dames et les salut d’un mouvement de tête,

Bernadette : Chéri j’étais justement entrain de parler de notre petit rituel à ces dames (clin d’oeil).

il sourit à sa belle et lui prend la main tendrement. Et tout en approchant délicatement sa main à sa bouche, il dit :

André : C’est vrai, Je ne peux commencer une journée sans baiser ces doigts de fée »

Voila, une grande première moi, qui a été plutot réussi. Le public a aimé et a bien rit.
Et moi du coup, ça me donne envie de continuer. Et je continuerai !

Sinon, comme je vous l’ai dis dans mon précédent billet (si vous l’avez lu :-p ) nous jouons bientot. Très bientot puisque la première est jeudi. Déjà ! Ou plutot, enfin ! Je ne sais pas. Comme d’habitude, je suis partagée entre le sentiment de peur et d’envie et d’impatience. Ha c’est bon tout ça.
Oui, il me tarde d’avoir la trouille !

Je reviendrai vous raconter tout ça. Peut-etre à chaud, juste à la sortie de scène comme j’aime le faire

En espérant que j’ai quelques lecteurs 😉

double activité pour le théatre Spirale

Ce n’est pas une mais deux activités pour le théatre Spirale

2 fois plus de bonheur pour moi donc ! 😀

D’abord, c’est la lecture, la présentation de nos textes qui seront lus, par 6 comédiens de la troupe, au théatre de Lons le Saunier, pour l’occasion de la cloture de saison de Scene du Jura.
Cette soirée débutera par une lecture de textes de, et avec Rémi De vos.

C’est avec lui (auteur de nombreux textes de théâtre, dont Débrayage que nous avons joué en 2012), que nous avons travaillé. Nous devions écrire chacun un texte de théâtre autour d’un thème qui nous a été distribué.
Une mini pièce de quelques minutes avec chacun, un mot pour démarrer.
Moi j’avais « les doigts de la main ». Je vous ferai découvrir ce texte une fois la lecture passée.
Rémi De vos, nous a laissé écrire, et c’est ensuite qu’il nous a aiguillé et donné des conseils. Et ça, c’était pour un moi un très beau défi, et je le remercie pour sa manière de faire, d’avoir laisser aller notre imagination.
J’ai adoré écrire. Et quel bonheur de voir ensuite que l’auteur a vraiment apprécié ce que j’ai fais.
Et quel bonheur surtout d’avoir entendu mon texte lu par les autres comédien de la troupe, lors de la répétition.

Et mon bonheur sera total, lors de la grande journée de lecture.
Le 24 juin prochain.
La soirée s’intitule APEROTEXTE. « Apportez l’apéro, nous apportons les textes »
Nos textes seront suivi des projections de films, d’interview réalisées par d’autres comédiens de la troupe, toujours autour des ces mêmes thèmes.

La deuxième actualité, et pas des moindres, c’est notre spectacle annuel.
Les Histrions, de Marion Aubert. Une mise en scène de Christophe VINCENT :

« C’est une histoire de Genèse qui nous conte la création de notre univers et de notre monde !
Nous assistons à la naissance des étoiles, de Dieu, puis de la terre.
Viendra ensuite le règne des Polypes, des Coraux, puis enfin celui de l’Homme.
Et puis un jour, miracle, naîtra le règne des Histrions qui pourront enfin raconter notre histoire.
Ce texte est pour moi un hymne à la vie, avec une écriture riche, foisonnante et sensible où le spectateur assiste à une fable des origines, une grande fresque déjantée qui ira du Big Bang à nos jours où tout finira par s’échouer dans un théâtre, forcément.
C’est également un hymne au théâtre, à la théâtralité, à la notion de jeu. Nous allons nous amuser à casser les codes. L’espace sera éclaté, y compris le rapport scène salle.
Les acteurs qui joueront cette histoire, ou ces histoires, seront nos histrions contemporains, nos poètes, nos menteurs….
C’est une fable qui réinvente notre monde pour peut-être mieux y survivre. »

Christophe Vincent

Nous jouerons les 4,5,6,10,11,12 juillet 2014 à SAINT GERMAIN LES ARLAYS

Cette année encore, nous avons fait le choix d’un lieu insolite. Nous jouerons dans une ferme avec tous ses éléments (tracteur, charrette, auge….). C’est calme et ça sent bon……. Un endroit idylique pour toutes nos soirées à venir.

Il ne nous reste plus beaucoup de répétitions. Le grand jour approche.
Et je suis très impatiente de jouer. Ca démange…….

LesHistrions-736x1024

Activités à suivre sur le site de la troupe : http://theatre-spirale.fr/

la suite arrive enfin

Je vous avais promis une suite, pour vous parler de notre saison théâtrale, (avec le Théatre Spirale bien sûr)………Oui je vous l’avais même promis rapidement….. Et……. vla ti pas que mon ordi est tombé dans un coma profond…. Pas moyen de le réveiller, il ne voulait plus rien savoir. Mon homme étant bien occupé en ce moment, il a mis du temps à y mettre le nez, mais une fois fait, il n’a là, pas mis longtemps pour le réanimer. Le voila donc, de nouveau sur pied. En espérant que ça dure (le pronostic du médecin n’étant pas très optimiste)
Alors, après cette longue absence….. voila enfin cette suite tant attendue.

Cette année nous préparons « LES HISTRIONS » de Marion Aubert, avec une mise en scène de notre très cher Christophe VINCENT de la Compagnie « Cinématique théâtre » avec qui nous avions joué « Trous Romance », « Sainte Jeanne des Abattoirs » et « L’anniversaire (je ne jouais pas dans celle-ci, cette année là je jouais dans « Les Rouquins »).
Comment expliquer les Histrions……? …. Difficile raconter, à décrire, c’est une pièce totalement déjantée et loufoque sur la création du monde. Avec des personnages haut en couleurs, comme Le jardinier céléste, La femme des origines, la femme sève, les mariés du nouveau siècle, la lune, le soleil, les étoiles…..etc….. Moi, je joue une étoile, une polype, la femme sève, la femme sommeil et la Reine de carton pâte.
Une pièce déjantée par l’écriture décapante de Marion Aubert, mais aussi par la mise en scène du décapant Christophe VINCENT. Ca promet une pure folie.
Descriptif de la pièce par le metteur en scène ici (c’est le site du théâtre Spirale, fraichement mis en ligne)

Nous jouerons dans une ferme, sous abris (du moins pour les spectateurs). Jouer à la ferme en pleine campagne, ça promet de grands moments 🙂
les 3, 4, 5, 10, 11, 12 juillet 2014 à Saint Germain les Arlay (Jura).

Deuxième projet de l’année, et quel projet mes amis!! Nous allons travailler avec le grand Rémi De Vos (auteur en autres, de « Débrayage » que nous avons joué et tourné). Nous allons travailler, en petit groupe, sur l’écriture de textes courts. Dialogues ou monologues, selon le choix de chacun. Car nous aurons chacun, notre texte à écrire, avec l’aide de Rémi, autour d’un thème, d »un objet. Au départ, un groupe « d’intervieweur » est parti interviewer une personne sur un objet qu’elle a choisie. Cette interwiew est filmée et ensuite, notre groupe « d’écrivains » visionneront les differentes scènes. Le truc, c’est que jamais l’objet n’est mentionné, c’est à nous de le comprendre, et de l’imaginer, pour ensuite le faire vivre dans un texte. Les différents textes seront ensuite lus en public, par le groupe des « lecteurs », au théatre de Lons, lors de la cloture de la saison.
C’est un projet qui me plait, qui me mets en joie. Me lancer dans l’écriture, c’était un souhait enfoui, qui enfin va pouvoir se réaliser. Et juste, travailler avec un auteur comme lui (j’aime beaucoup sa façon d’écrire, je vous conseille de lire quelques unes de ses pièces), c’est tout simplement, énorme!! On a fait une première rencontre il y a quinze jours pour avoir les règles de bases. Nous nous retrouverons le 15 mai avec notre premier jet d’écriture. Je suis vraiment très très impatiente d’y être.

Autre actualité et pas des moindres, nous fêtons  cette année les 20 ans de la  compagnie. 20 ans, ça se fête, et pour ça, nous sommes là. Nous organisons une soirée festives et gastronomique ce samedi. Ca promet d’être une chouette soirée!! Je vous la raconterai certainement 😉

juste histoire de causer et de revenir dans mon pré déserté

Et juste pour parler de moi. Histoire de vous donner de mes nouvelles.

Parc’que c’est vrai que j’cause plus trop ici. Je l’dis à chaque fois d’ailleurs…..

Alors qu’il faut que j’vous raconte, que me voila revenu à la case Paulo.

J’vous avais raconté que je voulais quitter mon boulot. J’avais donc pris ma décision, de ne pas renouveler mon contrat (intérim). Ma responsable, avec qui je m’entendais très bien, m’a alors demandé de rester encore un peu, le temps qu’elle trouve une remplaçante et si possible que je puise la former. J’étais d’accord pour rester le temps qu’elle trouve une personne mais pas de la former (trop de responsabilité).
On s’était mises d’accord pour repartir sur un contrat d’un mois. Je ne voulais pas m’engager à long terme, ne sachant pas combien de temps cette histoire là pouvait durer et surtout combien de temps je pouvais tenir.

Mais très vite (à la deuxième semaine), la vieille chouette (cf mon billet précédent. Pour ceux qu’on pas suivi. Ha ba vous l’savez que pour comprendre la Noiraude, il faut la suivre!) m’a fait changer d’avis.
C’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Comme Maurice, elle a dépassé les bornes des limites. En une semaine seulement, elle m’a, à trois reprises, manquer de respect….. Dénigrée. ……… Bref….. elle m’a pratiquement traitée de conne. Oui faut l’dire! Je rentrerais pas dans les détails, mais en gros, voila.
Tout en continuant bien sur, d’être sans cesse derrière mon c… dos, de me parler comme à une demeurée, d’exiger un travail lorsque j’étais occupé sans y rajouter un « s’il vous plait » et sans y mettre un ton sympathique. Et surtout, de me stresser, me gonfler, me stresser, m’énerver, me stresser (je l’ai déjà dis?)…….
Je ne pouvais plus la voir en peinture. Rien que de l’entendre arriver (le bruit de ses talons arrivant vers mon bureau)  je soufflais d’agacement. Alors je suis allée voir ma responsable pour lui dire que je n’irais pas plus loin. Que j’arrêtais à la fin du mois.
Elle comprenait. Ce n’était pas la première fois qu’elle entendait ces mots là. Mais, une fois encore, elle m’a demandé de rester encore un peu. Au moins 15 jours, ou au mieux (au pire?) 1 semaine, en me disant qu’elle irait lui parler pour qu’elle me laisse tranquille pendant ce temps là.
Après réflexion, j’ai accepté. Si si, j’ai accepté…. Contre un effort, financier, de sa part. Marché conclu.
J’ai fais mes 15 jours. La chouette n’a pas bronché une seule fois. Par contre, elle tirait la gueule, houla oui, elle tirait la gueule. Bien sur, elle gardait toujours sa façon de m’apporter du boulot, était toujours derrière mon dos…..Mais au moins, je n’avais pas de réflexion. C’est déjà ça. Et puis je savais que je n’en avais plus pour longtemps, à la supporter.

J’ai terminé vendredi. Ça m’a tout de même fait bizarre de partir, car j’aimais bien mon boulot et je m’entendais très bien avec mes collègues.
J’ai dis au revoir à la chouette qui, avec une tête de six pieds de longs, m’a dit « je n’ai rien à me reprocher…… Je n’ai aucun regret……On ne me  changera pas…… »  Je lui ai juste dis qu’effectivement, on ne change pas. Chaque personne est différente. On est comme on est, ça passe ou ça passe pas.
En sortant de son bureau, j’ai rajouté un « merci ». Elle m’a répondu sèchement qu’elle ne voyait pas de quoi (elle n’a vraiment pas aimé mon merci) (et moi, au fond de moi, je rigolais en douce)
J’ai dis aurevoir à ma responsable en lui disant bien haut et bien fort (le bureau de la chouette est à coté) que j’avais été ravie de travailler avec elle, que c’était un plaisir (c’est vrai). Plus bas, je lui ai dis que si un jour le bureau d’à coté se libérait, qu’elle n’hésite pas à m’appeler 😉

Voila l’histoire est close. Encore une défaite. Car oui faut bien l’dire, ce n’est pas une réussite. Je retourne à la case départ. C’est donc bien une défaite. Par là dessus, j’ai raté un poste (pour lequel j’avais décroché un entretien qui s’était plutôt bien passé). 

Me voila de nouveau chercheuse……

Mais je m’fais pas d’mourron, je sais que je trouverai toujours un petit boulot, par intérim. Je rebondis toujours. Même si je n’arrive pas à rester en l’air……

Bon…. Je suis venue causer……. Je cause beaucoup quand même hein…

Je reviendrai pour vous causer théâtre. Parce que ça va faire long sinon.

Non mais si, là c’est déjà long, alors…..

Je sais que vous avez l’habitude mais quand même…..

Pis ça me fera une raison, de revenir causer. Et pas dans un mois.

Si si, j’vais revenir causer dans la semaine.

Ben j’ai l’temps maintenant, j’suis chercheuse :-p

un tag. Ca faisait longtemps. Merci Piou piou

J’ai été taggé! Ca faisait un bail que j’avais pas vu un truc dans l’genre dans notre blogosphère. Je dis merci à Pioupiou.

Je commencerai donc par nommer les 5 tagués :

– Rony

– Lo

– Cathy la ptite grenouille

– Bella (ça se fera chez le bouc ou ailleurs j’vais voir avec elle. Même si elle n’a plus de lieu ici (pffff), elle reste une ruminante)

– Biquette (merdouille mais a t-elle toujours un blog elle aussi?)

 

Le sujet maintenant :

1/ Quel événement t’a particulièrement marqué en cette année 2013 ?

Dur d’en sortir un comme ça. Je dirais l’arrivée du Pape François. Je ne suis pas vraiment croyante, mais je trouve cet homme formidable. Tellement ouvert aux autres (et ouvert aux idées nouvelles), et avec une réelle vocation. Aider les pauvres, tous ceux qui en ont besoin.

2/ La musique qui t’a bercé cette année ?

« Formidable » de Stromaé. Le clip et la chanson me donne la chair de poule à chaque fois. Et si je devais nommer un artiste ça serait Stromaé pour toutes ses chansons.

3/ Le film qui t’a touché/bouleversé/fait rigoler/ému/etc. en cette année 2013

je ne crois pas avoir vu beaucoup de film sortis cette année. Je pense même en avoir vu qu’un, que j’ai vu récemment et qui m’a vraiment fait marrer c’est « moi moche et méchant 2 ».

4/ Ton coup de cœur littéraire (toutes littératures confondues) de l’année 2013 ?

J’ai lu beaucoup de livres cette année (je ne saurais compter). Mais aucun n’est sorti cette année (trop chers les livres à leur sortie). Donc dans mes lectures de l’année, un qui m’a particulièrement touchée est « Veuf » de Jean Louis Fournier. Un livre très émouvant, complétement bouleversant même. Que je vous recommande.

5/ Et à la télé alors ? Il s’est passé quoi d’important en 2013 ?

Je suis accro à la télé. Je regarde tout, j’ai adoré toutes les nouvelles séries policières du jeudi soir sur tf1. Mais tient, tant qu’à faire, j’vais dire « Le grand gala des artistes » que j’ai vu hier sur France 2. Waaaa de grands moments de scène. Magnifiques, magiques, drôles. Pour ceux qui ont loupé ça, ya encore le Replay (recommandé). Il y a même ces fameux artistes dont je vous ai causé plusieurs fois ici, Les Chiches Capon. Des mecs irrésistibles, à mourir de rire. (j’ai d’ailleurs vu leur dernier spectacle d’eux ya 2 mois. C’était éclatant, comme toujours). Ce petit détail, pour vous pousser un peu à regarder ce programme qui vaut vraiment le détour.

6/ Ton plus beau moment personnel pendant cette année 2013 ?

Lorsque j’ai joué « Pour rire pour passé le temps » avec les jeunes du Théâtre Spirale pour qui  j’avais remplacé un rôle. Un personnage bouleversant, une pièce magnifique qui m’a vraiment pris au tripes. Cette pièce me marquera à vie.

7/ 13 mots pour résumer cette année 2013 ?

galère, boulot, joie, tristesse, amour, perte, absence, manque, déception, envie, blog, amitié, théâtre

8/ Et pour finir, un unique adjectif pour dire comment tu espères l’année 2014 ?

Belle !

 

Aux tagués :  Maintenant c’est à vous de jouer et de tagger 5 personnes 😉

Voeux de la Noiraude et 2013 en révision

A tous mes amis ruminants, je vous souhaite une belle et douce année 2014.
Qu’elle soit remplie de joie et  d’amour.
Que chaque journée vous apporte sa dose de plaisir.
Que vous soyez entouré de ceux que vous aimez.
Que vos projets aboutissent et deviennent une réussite.
Que vos soucis s’envolent.
Que chaque journée vous apporte un fou rire.
Que cette année soit la plus belle.
Sans oublié la santé. Une belle santé de fer!

 

Et comme tous les ans, voici le rapport de mon pré sur cette année écoulée (on voit que j’ai pas beaucoup écrit. 14 articles seulement)

Je vous remercie, tous, du fond du coeur, d’être toujours là. D’avoir toujours les mots pour me redonner le sourire, toujours les mots qui réchauffe le coeur. Vous faites parti de ma vie. Merci à vous.
Je vous embrasse fort!

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2013 de ce blog.

En voici un extrait :

Un métro New-Yorkais contient 1.200 personnes. Ce blog a été visité 4  000 fois en 2013. S’il était un métro New-Yorkais, il faudrait faire 3 voyages pour les déplacer tous.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

ma maman de coeur au coeur énorme

Ma belle maman, ma maman de coeur, comme je vous nommais souvent ici. Vous m’avez apporté l’amour, l’attention  et l’écoute d’une mère.
Ma belle maman, combien de fois, lorsque je n’avais pas le morale, vous m’avez redonné le sourire rien qu’en voyant le vôtre.
Ma maman de coeur, nos moments de complicité à toutes les deux me manqueront et me manque déjà. Nos soirées à confectionner nos bijoux, nos apéro en tête à tête, nos fous rire, nos petits commérages, nos balades dans le village. Tous ces moments si cher à mon coeur y resterons gravés à jamais.

Ma belle maman, vous aviez toujours ce sourire qui illuminait votre visage, même lorsqu’il était déjà marqué par la maladie. Vous aviez toujours cette pêche d’enfer, cette vitalité, cette force. Une vraie force de la nature dans un si petit corps d’à peine plus d’1 m 50. Une petite dame au grand coeur et au courage immense.

Ma maman de coeur, vous qui m’avez donné l’amour d’une maman quand j’en manquais. Vous m’appeliez ma fille. Vous souriez toujours en me voyant. Cet amour là, je le garderai toujours au fond de moi.

Ma belle maman, vous étiez une femme en or.

Ma belle maman s’en est allé après un long combat de plus de 2 ans contre cette maladie terrible. Un combat longtemps mené. Vous aviez gagné 2 fois par ko. Mais l’ennemi était rusé et tenace et a frappé plus fort. Vous avez  continué à lutter, avec cette rage de vivre et votre sourire. Mais l’ennemi a lancé sa dernière offensive, impossible à contrer.
Nous avons pu vous tenir la main et vous dire combien on vous aime, juste quelques heures avant la fin du combat, ce vendredi 20 décembre, ce matin froid d’hiver.
Je suis heureuse  d’avoir pu vous dire « je vous aime ». J’aurais tant aimé vous dire plus, nous avions tant de choses à vivre encore toutes les deux.

Ma belle maman, ma maman de coeur, vous étiez une femme en or au coeur énorme. Je ne nous oublierai jamais, ma belle maman au beau sourire.