Je voulais revenir depuis longtemps. Je ne sais pas vraiment pourquoi je ne le faisais pas. Manque de temps c’est vrai, manque d’élan aussi. Manque d’inspiration. Manque d’envie d’écrire tout en ayant l’envie de revenir.Et puis difficile d’écrire après les derniers textes laissés ici.
Et le temps passe et on sait plus trop comment revenir. Un peu comme un ami à qui on ne demande plus de nouvelles et qu’on ne passe plus voir.
Pour la nouvelle année je me suis dis, c’est l’occasion !!! Et j’ai laissé filer les jours, les semaines….. Après donc, c’était plus trop l’occasion.
Mais là, voila que je décide enfin de mettre au propre un texte écrit il y a maintenant plus d’un an et demi. Un texte façon « La Noiraude » que j’avais écris après une réflexion sur la nature humaine.
Alors voila, je pense que c’est une bonne occasion. Et l’envie d’écrire revient, peu à peu. J’en avais fais un autre, écrit vite fait la semaine dernière (que je posterai ici aussi). Et quand je relis mes articles, je me rappelle comme j’aimais ça, écrire. Et puis, je ne vous ai pas oublié, vous qui me suivez depuis si longtemps et continuez à prendre de mes nouvelles. J’ai souvent pensez à vous. A chaque fois que je me suis dis, faut que j’écrive dans mon pré.
Je peux vous dire que ça va. Il y a des moments moins gais c’est sur, le manque reste et restera, mais je peux vous dire que ça va. Et si je reviens vraiment plus souvent, je vous donnerai plus de nouvelles 😉
Voila donc ce texte sorti du tiroir. Ce n’est pas la même forme que d’habitude. C’est plus un long monologue :
Le coup de gueule de la Noiraude
– La Noiraude : Allo, c’est la Noiraude à l’appareil, je voudrais parler au vétérinaire
– La secrétaire : Ne quittez pas j’vous l’passe
– La Noiraude : Bonjour Docteur, c’est la Noiraude à l’appareil
– Docteur : Bonjour la Noiraude, qu’est ce qui ne va pas encore ?
– La Noiraude : Tout
– Docteur : Ha ………. Bon …… (soupir) Racontez moi
– La Noiraude : Je suis fatiguée Docteur
– Docteur : C’est normal, il fait chaud en ce moment et ….
– La Noiraude : Je suis fatiguée de pleurer
– Docteur : Mais pourquoi pleurez-vous la Noiraude ?
– La Noiraude : J’ai mal, quand je regarde votre boite à image, quand je lis vos journaux, que je seurfe sur internet. J’ai honte de vous Docteur
– Docteur : De moi ?
– La Noiraude : De vous, les Hommes !
– Docteur : ………………………………..
–– La Noiraude : Vous bouziller tout ! Vous massacrez tout ce qui se trouve à votre portée
– Docteur : …………………………………
– La Noiraude : Vous avez une terre magnifique. Une belle planète, toute verte et beue. On l’appelle la planète bleue d’ailleurs, c’est joli comme nom, et vous savez pourquoi ? Parce qu’elle est composée principalement d’eau. Et ben vous avez transformé cette eau en poubelle ! Les rivières, les mers, les océans, toute cette eau est polluée et remplie de déchets.
Haaaan vous faites le tri à la maison, vous faites bien attention que votre boîte de lait aille dans la poubelle bleue, mais quand vous partez en vacances, vous jetez tout par-dessus bord. Dans la mer, la forêt, sur le bord des routes, et même dans les champs. Dans NOS champs !!!
Et bande d’idiots, ces détritus et cette pollution sont mangés par les poissons que vous mangez !
– Docteur : la Noiraude !!
– La Noiraude : Ce n’est pas tout ! Votre planète respire grâce aux arbres, les forêts sont vos poumons. Et bien, vous, vous détruisez vos poumons……… J’ai honte. Et je vous trouve tellement stupides. Détruire ses propres poumons, quelle connerie !
– Docteur : Oui je sais tout cela la Noiraude, mais…
– La Noiraude : J’ai pas fini !
– Docteur : …………………..
– La Noiraude : Vous nous élevez, nous les vaches et les autres animaux….. « de bêêêêêêêtail »,( je déteste ce mot), pour nous manger, et vous n’êtes même pas capable de nous respecter pour ce que l’on vous donne. Vous faites de nous des produits industriels. Vous nous stockez, par centaines, dans des immenses hangars sans soleil et sans un brin d’herbe, vous nous transportez, entassées dans des camions pendant des kilomètres. On nous traite comme des boites de conserve ! Et vous êtes même allez jusqu’à nous faire manger de la viande……
Même vos animaux de compagnie, vos soit disant compagnons de vie. Vous les achetez comme des jouets, un caprice, un amour qui se transforme vite en agacement, et vous les abandonner comme un sac poubelle sur le bord d’une route. Pour que vous puissiez partir l’esprit et le portefeuille tranquille, au bord de cette mer que vous salopez avec vos emballages de bouffes industrielles et les couches de votre rejeton qui suivra certainement les même pas que vous. Pauvre petit.
Et ces même animaux vous servent aussi de cobayes, vous les torturez pour tester des produits qui seront censés améliorer votre vie, pendant que lui le cobaye, dépérira à petit feu en espérant que la fin arrive vite. Comment peut-on être aussi horribles ?
Mêmes les plus petits des animaux, vous arrivez à les détruire. Les abeilles, qui sont pourtant vos servantes, vous le saviez ? Sans elles, vous n’aurez plus de fleurs. Ho plus de fleurs ! Je n’ose même pas imaginer ! Un monde sans fleur…… Comme ça serait triste !
Sans elles, plus de légumes non plus et plus de fruits. Vous vous foutez d’elles, et des autres insectes ! Sous prétexte qu’un puceron grimpe sur la tige d’un de vos rosiers, hop, vous le badigeonnez à coup d’insecticide, sans vous préoccuper de ce que ce produit contient vraiment.
Et après, vous allez manger ces légumes contaminés par ces poisons. Vraiment, la connerie est votre définition. La connerie humaine on appelle ça, entre nous.
Et si au moins vous vous aimiez et respectiez entre vous, mais non, vous vous détestez dès que l’autre est différent. Vous vous faites la guerre, vous vous massacrez. Vous êtes même capable de faire d’un autre humain votre esclave.
Et les humains qui eux, vivent normalement, sans détruire la terre, car c’est leur mère et ils la respectent, vous les massacrez pour leur voler leurs terres. Vous les emprisonnez dans des camps, tous entassés, loin de leurs cabanes au bord de leur rivière et de leur forêt qu’ils aiment tant. Pourtant eux ont tout compris. Ils vous le disent d’ailleurs, qu’en détruisant leurs terres et leurs forêts, c’est toute la planète que vous mettez en danger. Mais vous ne les écoutez pas. Vous ne les comprenez pas et vous les prenez pour des sauvages.
Ce sont vous les sauvages !
– Docteur : la Noiraude……..
– La Noiraude : Je suis fatiguée docteur. Je ne peux plus continuer à en dire plus, pourtant…..
J’ai mal pour notre planète, mal pour tous ces êtres qui souffrent. J’espère qu’un jour, vous prendrez conscience de tout ce que vous avez fait. Même si il est trop tard.
Je suis fière d’être une vache, je n’aurai vraiment pas aimé être un humain, j’aurais trop honte de l’être.
– Je …..
– La Noiraude : Pensez à ce que je viens de vous dire Docteur, aurevoir.
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La Noiraude du Jura – 23/07/2015