Les Muses orphelines, la dernière

 

Samedi, nous étions à Saillenard pour la dernière. Pour la dernière fois nous avons monté la scène

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Et cela bien sûr, toujours dans la joie et la bonne humeur. Après le repas de midi, nous sommes allez nous promener comme à notre habitude pour y faire notre italienne. J’y ai vu de belles vaches. Il faisait chaud, lourd, un temps orageux. Nous nous sommes arrêté près d’un joli étang.

 

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Nous étions plutôt distraits et mauvais élèves pour cette dernière répète, mais nous sommes finalement arrivés au bout. Le soir, on était impatient (plus que ça même) de manger. Car au menu, c’était pizzas pour tous. Pizzas qu’on avait réservées dès le début d’après midi. 6 grosses pizzas (pour 2 personnes). On était 9. On en a pris de toutes les sortes, tartiflettes, morteau, 4 fromages, royale crème…… Moi je m’en suis pas privée du tout, j’en ai pris une part de chaque. On avais mangé de bonne heure pour ne pas être en retard et surtout pour avoir un temps pour digérer. Mais quand même, c’est le ventre bien plein et bien lourd que nous sommes partit en coulisse.

On était tous anxieux pour cette dernière. Il fallait être bons, très bons, ne pas terminer sur un échec. Ha ça non! Mais terminer sur une bonne soirée réussie.

Le public arrive. Peux nombreux malheureusement. 25 à 30 personnes seulement. Déception. Trop de représentation avec ce faible nombre de spectateurs. Mais bon, du coup, on a l’habitude et on est là pour jouer et pour se faire plaisir. Alain nous rejoints pour notre rituel, nous booste une dernière fois, et voila, c’est partit.

Comme pour les 2 dernières, nous avions une première partie avec un extrait du prochain spectacle des Polochons. Moi dans les coulisses, comme à mon habitude, j’ai le coeur qui tape. Mais une autre émotion s’y ajoute. C’est la dernière fois. La dernière fois qu’Isabelle entre et dit "J’ai oublié l’heure".

Tout s’est très bien passé. Nous avons eu un bon jeu, surtout au niveau des regards, des postures et des réactions. Par contre, nous avons été un peu trop rapide dans nos répliques. C’est vrai que pour ce soir, nous étions très dynamique, plus que d’habitude.

A un moment d’une scène entre Isabelle et Catherine, il y a tout un coup un silence trop long de Dominique (catherine). Moi je sais qu’elle doit me dire sa réplique, mais là, je ne vois pas laquelle. On se regarde. Je vois dans son regard qu’elle est perdue. Moi aussi, car du coup je ne trouve pas ma réplique qui doit suivre. Tout ça ne dur que quelques seconde, mais j’ai l’impression que ça dur une éternité. Je joue de ce silence, en feuilletant le dictionnaire que j’ai dans les mains. La réplique ne vient pas. Mais la mienne me reviens et je la lance. Ouf! Sauvées! Le public heureusement n’a rien vu, ce silence était expliqué et aussi bien joué par nous deux.

Tout se déroule bien. Arrive le final, le salut. J’ai une grande émotion a ce moment là. Tous d’ailleurs.

C’est le dernier salut

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Le public une fois encore était conquis et nous aux anges. Après avoir discuter avec le public nous avons tout démonter. Pour la dernière fois, nous avons remplit le mini bus de tout ce matériel qui nous a suivit tout au long de notre tournée. Et que nous ressortirons plus.

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Ensuite, on s’est quitté et chacun est rentré chez soit. Là, je peux vous dire que j’étais pas bien. Le cafard!

Ca va tellement me manquer. Tout va tellement me manquer : ma troupe, nos moments, toutes nos aventures. Isabelle va me manquer. J’ai définitivement laissé le personnage. C’était mon premier grand rôle. C’était un rôle qui me collait à la peau que j’aimais incarner. Oui, ça va me manquer, c’est la fin d’une grande aventure. Je me rassure en me disant que dans un mois, j’endosse un autre rôle et que je vivrais une autre aventure. Je serais de nouveau sur scène, je jouerais de nouveau.

Je quitte les Polochons. J’ai intégré la troupe pour cette saison uniquement, pour dépanner du role. Je ne pense pas recommencer avec eux l’année prochaine, étant déjà dans une troupe, ça fait tout de même beaucoup de boulot (dont je ne me plaints pas du tout, au contraire). Mais beaucoup d’investissement surtout. Mais ce fut une très belle expérience que je n’oublierais pas de sitôt. J’ai vécu de grands moments avec les Plochons que je n’oublierais pas non plus et avec qui, bien sur je garde contact.

 

Pour changer de sujet, et parler de ma vie professionnelle, en ce qui concerne mon mi-temps à l’ITEP, c’est finit. J’ai terminé vendredi. Mais à ce moment je n’étais encore pas tout à fait sur d’avoir terminé. Mon Directeur ne le savait pas non plus, et ne pouvait pas le savoir avant ce matin. Il m’a demandé si ça ne me dérangeait pas d’attendre son coup de fil. Non, ça me dérangeai pas du tout. Il m’a appelé, mais pour me dire que la secrétaire était revenue. C’est donc terminé. Dommage.

Par contre, vendredi, j’ai reçu dans ma boite mail, une offre très intéressante. Plus que ça même, cette offre est faite pour moi. C’est pour un poste d’assistante de Direction dans un centre de vacances. Le poste est très polyvalent et il y a même de l’animation. Alors oui, je veux ce poste!!! En plus il est situé dans un endroit magnifique, pas très loin du lac de Bonlieu, où mon taureau et moi aimons allez pêcher. J’ai envoyé ma candidature l’après midi même. A l’anpe, mais aussi directement à l’établissement après avoir demandé leurs coordonnées (pour me protéger d’un éventuel blocage de l’anpe). Alors depuis, je ne cesse de demander autour de moi si quelqu’un connais l’endroit et surtout quelqu’un qui y travaille pour avoir un coup de pouce. Je veux ce poste! Je croise les doigts et les orteils aussi.

Je ferais très prochainement un album sur Les Muses Orphelines. Je dois avant les traiter, les renommer… ça prendra un peu de temps, mais promis je ferais vite.

Les Muses Orphelines, la 6ème

Nous avons joués samedi dans "mon" village, Crenans. J’étais déjà tout excitée la veille. Ca s’explique, j’allais jouer devant mon chéri, mais aussi sa maman, son frère et son amie, son neveu, ses amis, et les habitants du village. J’étais déjà sur place dès la veille, ça m’a permis d’aller chercher les clés de la salle, pour être prête dès l’arrivée d’Alain et du camion.

Levée tôt, pris un bon petit dej avec tartine de nutella, et me voila prête pour allé rejoindre Alain et Aldo, arrivés à 9h00 pétante. Hop, on vide le camion et on commence à installer :

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 Vue depuis la fenêtre : IMGP1325

 

Nous avions pratiquement tout terminé à midi. Nous avons fait comme à notre habitude, une bonne pause casse-croûte. Et nous avons repris le travail.

Le temps n’était pas au rendez-vous, alors nous n’avons pas pu, cette fois ci faire notre italienne dehors. Nous avons quand même pu, pendant une éclaircie, allez faire notre petite balade. Je les ai emmené à travers le village où j’aime aller me promener. Direction le centre équestre et la bergerie. J’en profite pour y faire quelques photos :

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Au retour, juste à coté de la salle des fêtes, 2 vaches s’étaient fait la malle. La première a vite rejoint son pré, mais la seconde n’en avait pas vraiment envie et se trouvait bien là où elle était. J’en ai profité :

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Je n’ai par contre pas pu la caresser. Sa patronne ensuite est venue la rechercher, elle a du lui courir après avec un bâton. Coquine la bête!

 

De retour à la salle des fêtes, mon taureau et sa petite famille sont venus prendre le café vers nous. Et là, le stress est arrivé…avec 3 heures d’avance!

 

Et ce stress n’est pas retombé, non pas du tout. Il s’empirait au fur et à mesure que l’heure approchait.

Il est 20h00 passé, nous sommes prêts, dans les coulisses, je regarde par le petit trou du décor, le public qui arrive. Il n’y pas beaucoup de monde, je ne vois pas mon taureau, 20h15, pareil…..20h20…. Ca y est je le vois, a coté de sa maman. Ouf! Je vois aussi tout ceux qui devaient l’accompagner. Christian, Muriel, Jean Louis, Jérôme, Elodie. Ils sont tous là, à ma plus grande joie. Par contre la salle est loin d’être pleine. On s’attendait à plus de monde…. Une trentaine seulement. Mais bon, c’est pas grave, j’ai mon public.

 

Et on y est. Le stress n’a jamais été aussi important. Je tourne en rond dans les coulisses. A cinq minutes de mon entrée, je tente de me calmer, et j’attends sans bouger.

Je rentre. Mon coeur tape comme a son habitude, mais là, puissance 10. Je bafouille à plusieurs reprises, grrrr je déteste ça.

Nous sommes à la dernière scène de l’acte 2. En plein milieu d’une réplique, je bafouille, cherche mes mots, ma réplique… le trou! Je panique comme jamais. D’habitude je m’en sors bien, sans que le public s’en aperçoive, je retrouve ma réplique ou la change. Mais là, non, le trou, je m’emmêle les pinceaux, me répète, me tape la tête de la main comme pour faire sortir cette satanée réplique. Ce que je n’aurais pas du, car bien sur, là ça s’est vu, et j’arrive tant bien que mal à retomber sur mes pied. Quelle trouille! Mais ça ne m’a pas tracassée au point de me gêner pour la suite, où comme ça m’a arrivé une fois, eu une conséquence sur mon plaisir à jouer, non rien de tout ça. Heureusement.

La suite s’est bien passée, malgré encore quelques bafouilles. Je crois que tout cela s’explique par un trop de stress.

Le salut. Je vois mon taureau qui me regarde, fier, les yeux brillants, le public est heureux et nous applaudit fortement. Et cette fois ci, je n’ai pas raté les présentations. Non aucune erreur cette fois.

 

C’est finit, je me jette dans les bras de mon taureau, déçue après cette grosse erreur. Il me rassure, et me félicite. Là, l’ancien maire du village me rejoint et me félicite et me fait de beaux compliments qui m’ont touchés profondément. Il m’a dit que je jouais parfaitement bien, que l’on voyait mon plaisir, que j’avais un avenir la dedans et qu’il ne fallait surtout pas que je lâche le théâtre. Oui j’étais touchés. D’autres compliments ont suivit. Celui qui revient le plus est que j’intègre parfaitement mon personnage, que je le "vit à fond" et que mon plaisir se voit. Je ne sais jamais comment présenter les choses, parler de ces compliments qu’on me fait. J’ose pas, de peur de passer pour quelqu’un de trop orgueilleuse, où qui en fait trop. Mais voila, je dis là ce qu’on me dit et ce que je pense car tout ces compliments m’ont été fait et je pense les mériter, voila donc pourquoi je les écrits.

Le foyer rural du village avait organisé une buvette, ce qui nous a permis d’échanger plus longtemps avec le public.

Encore une fois, j’ai pris un immense plaisir à jouer, à donner du plaisir au public. Et j’étais si fière d’être dans "mon" village devant "ma" famille, ma famille de coeur.

 

Toute la troupe était ravie de son passage à Crenans. Nous avons démontés, ranger le décor et nous nous sommes quittés. Moi je suis rentré chez ma belle maman, où tout le monde était encore là et m’attendais. Ils étaient tous très fiers de moi. J’étais heureuse, tellement heureuse.

 

Le lendemain, fut une journée calme, car il pleuvait. Pas possible donc d’aller au jardin. Avec mon taureau, on se lance dans le jardinage. Sa maman nous cède un belle partie de son terrain pour y planter tout se qu’on veut. J’ai déjà acheté les plants de tomates et de courgettes, des semences diverses…… Ha ça s’est génial. Pour la première fois de ma vie, j’ai un jardin.

Nous sommes rentrés dimanche dans l’après midi. Au moment où nous partions… le soleil est arrivé. Grrr comme c’est rageant!

 

Aujourd’hui, bonne nouvelle, l’agence intérim m’a contacté. Ils me proposent une petite mission intérim à mi-temps pour travailler dans une association, l’ITEP. C’est pour un remplacement de congé maladie, d’une semaine pour le moment. Peut-être plus. C’est court et à mi temps, mais c’est dans le milieu associatif et social, pensez-donc, j’ai accepté tout de suite. Je suis trop contente. Je commence demain matin.

 

Voila encore un long billet. Mais j’arête là, car je répète ce soir avec ma troupe Spirale, et là je vais réviser mon texte.

 

Voici quelques photos de la pièce. Je ferais un album une fois toutes les représentations faites, c’est à dire, la seaine prochaine.

 

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Les Muses orphelines – la 5ème

Samedi c’était la 5ème. A Bréry. Il faisait beau et chaud si bien qu’on en a bien profité la journée. Après avoir finit d’installer la salle et le décor (toujours en laissant la technique à Alain) et après avoir mangé, nous avons révisés en faisant une italienne au soleil. J’ai pris de beaux coups de soleil du coup moi! Une bonne séance de détente aussi. Après ça on réfléchissait où on allait allé se promener, sans aller trop loin, car on était déjà bien fatigués. Alors moi j’leur dis : "On va voir les vaches?!"

Et ben c’est ce que nous avons fait. Super! On a donc emprunté de jolis chemins de campagnes et on a vu de belles charolaises. J’ai même pu en caresser 2. J’étais contente, c’est les premières de l’année. Elles étaient un peu craintives mais ces deux là se sont tout de même laisser gratouiller le dessus du museau. C’était de belles génisses. On bien rigoler aussi car au milieu y avait un taureau. Une génisse s’est approchée de lui par derrière et lui a de donné de violents coup de tête (avec cornes) dans le derrière, plus précisément dans les roubignoles. Il a même pas bronché! C’était très drôle car on aurait dit que cette demoiselle lui faisait une crise de jalousie, juste avant, Monsieur taureau faisait de grosses léchouilles à une autre génisse. Bon on les a laissé dans leurs disputes conjugales et on a continué notre chemin.

En fin de journée, nous avons pris un apéro avant de passer au repas, bien copieux surtout au niveau du dessert.  gâteaux et crumble aux pommes hummmm!

Après ça c’était déjà l’heure de se préparer. Juste le temps de boire le café et de fumer une cigarette, hop nous sommes vite allez dans les toilettes nous maquiller. C’était déjà 20h00 on avait pas vu le temps passé, des gens était déjà là, bien en avance. Je n’aime pas ça, que le public me voit avant. Oui car pour allez dans les coulisses nous étions obligés de passer devant eux (les toilettes sont à l’opposé de la scène).

Ce soir là nous avions prévu une première partie. Un extrait du prochain spectacle des Polochons "jeux de planches » qu’ils joueront cet été (sans moi), c’est une scénette jouée par 2 comédiennes (ne jouant pas dans les Muses) qui dure environ 10 minutes. Pendant ce temps là, on était dans les  coulisses, on sentait un public bien présent, réceptif, nombreux (le plus qu’on est vu depuis le début), et ravis de ce qu’ils venait de voir. Ca met plutôt bien en condition.

Oui effectivement, nous avons eu un très bon public. Pour moi, le meilleur. Nous avons même eu droit à un bis. Wouuuu ça fait un effet, je vous dis pas.

Nous avons bien joués mais dans l’ensemble, un peu en dessous de ces 2 dernières représentations. Des répliques ont été sautées par mes acolytes, mais ils se sont bien rattrapés, et ça le public ne le voit pas, mais ça fat quand même que pour eux, ils ont eu l’impression d’avoir moins bien joué. Pour le débrifing, Alain nous a aussi fait remarqué que nous étions un "petit peu" moins bon. Mais sinon, ben pour moi, c’était toujours LE pied!

Nous avons encore "merdés" au moment du salut pour les présentations. Enfin, c’est moi surtout, qui au lieu de présenter à ma gauche, je l’ai fais à ma droite. Alors ça, cette présentation, on a encore jamais réussi à la faire sans erreurs. Je crois que c’est le surplus d’émotions. Nous sommes restés longtemps avec le public. Moi j’avais 2 amies qui était venues me voir et aussi Nathalie (la seconde metteur en scène de Notre Usine et Maison de famille) qui m’a bien félicitée et m’a aussi donné quelques conseils bon à prendre. Après ça, le coté moins marrant de la soirée, le démontage. Il faut tout démonter, enrouler tout les câbles (et il y en a), tout porter et charger dans le camion. On a terminé à presque 1h00. On était tous sur les genoux.

Du coup j’ai dormi comme une masse.

 

La prochaine est samedi prochain, à Crenans. Pour moi, la soirée que j’attendais. Dans "mon" village". Je suis impatiente.

 

Aujourd’hui, je suis allé rejoindre mon carpiste au lac. Il pliait. Bilan : négatif. Pas une carpe. Ca a bien bippé oui, mais elles n’ont fait que venir taper dans les fils c’est tout. Pour l’ouverture du brochet, il en a pris un mais qui ne faisait pas la maille, il est donc repartit à l’eau. C’est pas grave, d’autres session carpe l’attende. Et pour le brochet, ben c’est pareil, il en prendra bien un. Un orage se préparais, alors on est rentré.

J’ai révisé mon texte pour demain, "Trou Romance". On répète toute la journée avec ma troupe Spirale. C’est pas facile de se mettre dans un texte quand on sort à peine d’un autre. Surtout que celui là, comme je vous l’ai expliqué est difficile à apprendre. J’en ai plein la tête. Je n’arrive pas à me le faire rentrer. Je le sais, mais c’est de placer les répliques au bon moment que j’ai du mal. On verra ça demain. Encore une belle journée en perspective.

Je termine là ce billet bien long, merci à ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu’au bout.

 

Les Muses Orphelines – 4ème

Une très belle journée ensoleillée ce samedi. Et nous en avons bien profité. Nous avons installé la salle le matin : chaises, régie, projos, décor, accessoires…. Nous avons finit à midi. On va de plus en plus vite à chaque représentation, on a pris le coup de main! Nous avons fait un bon repas-casse-croute. Au menu, salade de riz (3 sortes), cake au thon et pesto (que j’ai fais), jambon, paté, rosé de Provence, cote du rhone (hoooo pas de cote du Jura). Un bon repas quoi. Ensuite, nous l’avions prévu depuis le matin, trop envie de profiter de super beau temps, nous sommes parti en balade. Il restait à brancher et réglé les lumières, mais ça, c’est Alain qui s’en charge, et qui est donc resté. C’est donc a 4 (les 4 comédiens des Muses) que nous sommes partis direction Château-Chalon en vu de faire une halte au soleil pour faire une italienne. Nous sommes passé par les chemins de vignes à travers les coteaux. Ca grimpe! Nous nous sommes arrêtés à un belvédère en dessous du village, sous un bel arbre (qui plairait à Rony). J’ai tout de suite enlevé mes chaussures. J’avais l’impression que ça faisait une éternité que j’avais pas marché pied nus dans l’herbe. Quel plaisir! On s’est mis au soleil, il tapait plutôt fort. J’ai d’ailleurs pris de beaux coups de soleil. Nous avons fais notre italienne (répète du texte uniquement) en toute sérénité (et rigolade aussi). Puis nous avons repris notre chemin jusqu’a Château-Chalon. Et là ça grimpait encore plus ! Arrivés au village, on s’est arrêtés pour boire un verre en terrasse. Puis nous sommes redescendu à Voiteur, par un chemin plus court que l’aller. Sur le chemin on a même trouvé une petite poignée de morilles. Nous avons passé la fin de la journée tranquillou, très zen. On s’est échauffé la voix sur des tubes des années 80. Bon, la plupart du temps, on chantait que les refrains. Ensuite, repas du soir, idem à celui du midi. Là par contre, spectacle oblige, on a juste pris un petit verre de vin (cote du jura, hummmmmm).

C’est l’heure de se préparer. Maquillage, habillage….. Normalement, c’est à ce moment que mon trac arrive, mais là rien. Bizarre….

Nous sommes prêt et allons dans nos coulisses, il est 20h00. Quelques personnes sont déjà là. Mais toujours pas de trac. La, c’est pas normal.

La fenêtre des coulisses (rideaux tirés), donnait sur la rue et le parking, si bien qu’on voyait les gens qui arrivaient. Génial, Catherine est là! Et là, c’est Yves et Chantal! Là Valérie, Agnès…. Les spiraliens sont là. Alain est venu nous faire notre rituel d’encouragement. Je n’avais toujours pas de trac. Un peu anxieuse, mais sans plus. C’est vraiment pas normal.

On est restés a regarder à travers le rideau jusqu’a la dernière personne. Alain reviens, il est 20h45, on y va.

Mince, mon trac il est où? Oui je flippe de pas avoir le trac, car ça m’ai arrivé une fois, et j’ai mal joué. Pour moi, le trac c’est obligatoire. Même les plus grand l’on.

Les lumières s’éteignent, Alain lance la musique.

D’un coup, c’est rentré par les pieds et remonté jusqu’au coeur! wouuuuuf! Comme ça d’un coup. LE trac! Ouf ! Ha ben ça y est!

Dominique entre en scène. Moi j’entre dans 30 secondes, j’attend en coulisse, mon coeur bas a cent à l’heure. Que c’est bon!

Et tout s’est déroulé dans un immense bonheur. J’ai même réussit a mieux canaliser ma peur sur scène. D’habitude mon coeur pétarade comme ça jusqu’a ma première sortie. Mais là, j’ai réussi a me calmer sans m’en rendre compte. Et comme d’habitude, jai pris mon pied!

Viens le salut. Un pur moment de bonheur. Depuis la semaine dernière, on a rajouté un truc à ce moment. On se présente nous même. Plus précisément, à tour de rôle on présente son voisin de gauche. C’est là que ça coince. C’est drôle, on s’emmêle les pinceaux, on oublie nos noms. C’est sûrement du à une surdose d’émotions.

 Le public une fois de plus était conquis. Et ça, c’est aussi un grand bonheur. Le bonheur d’en avoir donné. Mes amis spiraliens m’ont félicités.

Une fois tout le monde parti nous avons rangé. Là c’est dur, car nous sommes épuisés, mais il faut encore avoir de l’énergie pour démonter tout ça. Nous avons terminé vers 00h30, j’étais exténuée. Mais j’étais bien, sur un nuage…….

 

La prochaine est dans 15 jours, le 10 mai à Bréry. Il nous en reste plus que 3.

 

Ma télé est allumée. Et je vois un joli petit film qui commence. Ca me dit quelquechose… Oh des vaches !  Oh qu’elles sont belles ! Ho mais c’est la vache et le président ! chouette ! je l’ai jamais vu en plus.

 

         Luc, Martine, Catherine et Isabelle       IMG_0017[1]

 

Pour l’instant j’ai juste ces photos. Mais une fois celle du 17 mai passée, j’en aurais bein plus.

la première

Hier fut une journée bien mouvementée et bien fatiguante. Je me suis levée avec le trac qui ne m’a pas quitté jusqu’a midi. Nous avons commencé dès le matin à installer la salle. Et jpeux vous dire que c’est du boulot, surtout pour le décor et la technique. Après une pause bien agréable à midi, nous avons repris le travail. Malheureusement, tout n’est pas allé comme on le voulait, si bien que nous n’avons pu commencer de répéter que très tard dans l’après midi (en fin de journée meme). Je tenais à cette répète, car c’était l’unique fois où je pouvais répéter dans les vrais conditions, avec tout le décor et tout les accessoires. Ce qui fait que mes déplacements n’étaient pas tout à fait au point. Cette répète était catastrophique! La pire de toute. On oubliait nos répliques, on bafouillait. On voyait l’heure avancée et nous n’étions toujours pas prêt. C’était 19h30 quand nous en étions encore au premier tiers de la pièce. Il a fallut nous arreter pour manger. De toute facon, il le fallait car nous avions vraiment besoin de souffler. Nous avons manger un bon gratin dauffinois préparé par la maman de rémi. Et puis nous nous somes préparés, maquillés. c’était inutile de reprendre la répète, car de toute facon, il est jamais bon de répêter juste avant de jouer. Il falalit donc se lancer sans. J’avais une trouille bleue. On avait tous très peur de ne pas y arriver. Alain a été formidable il nous a encourager, il savait que nous allions réussir. Dans les coulisses a 10 minutes du début, le trac était à son apogée. Nous nous sommes mis en cercle, et nous avons fait un petit exercice pour nous décontracter et nous donner du courage.
Alain présente la pièce et la musique commence. Ca y est on y est. Je rentre en second sur scène, mais très rapidement après le commencement. Mon coeur tapait d’une vitesse incroyable. Mais j’étais déchainée, jai intégré le rôle d’Isabelle comme je l’avais encore jamais fait jusqu’à présent. Mon dieu que c’était bon. Mais j’avais chaud, la chaleur me montait au joue et mon coeur continuait a taper à vitesse grand V pendant que je jouait. Ca s’est calmé à ma première sortie.
Par contre, j’ai fait une belle eurreur, où j’ai placé des répliques dans une scène qui aurait du être à la scene suivante (les 2 scene se suivent et se resemble). Aie! Heureusement, je l’ai remarqué rapidement, ce qui fait que j’ai pu placé tout de suite sans que l’on s’en rende compte les bonnes répliques. il fallait aussi que je ratrappe le coup à la scène suivante, et replacer ces memes répliques. Ca s’est fait sans problèmes. Ouf! "Tu es sur que…..?", et "c’est vraiment…?"
Le public était très bon, il réagissait bien, je l’entendait rire à mes répliques et mes mimiques (oui car, malgré que cette histoire soit dramatique, le role d’Isabelle est assez drole, et de nombreuses répliques le sont aussi), ça me faisait un bien fou et m’encourageait.
 
Tout s’est bien déroulé. Le public a adoré et nous a félicité. J’ai été très touchée par les nombreuses bonnes remarques que les gens m’ont fait.
Le débrifing d’Alain était très positif. Seul point noir (important) : nous sommes allé trop vite. Nous avons enchainés les répliques beacoup trop vite, il ya avait trop peu de silence.
Bon c’était la première, nous ferons mieux pour les suivantes. Ce qui compte, c’est que ça nous a plut, que ca ai plut au public et que nous nous soyons éclatés. Et ça oui, ho que oui. Quel bonheur. Je vais meme utilisé des mots qui vont vous faire sourire pour définir tout ça : "j’ai pris mon pied".
 
Pour cette première, nous avons offert un pot au public. Nous avons donc terminé très tard. On a donc pas désinstallé et puis nous étions bien trop fatigués). J’y retourne tout à l’heure pour le faire. Je suis rentré exténuée, les jambes sciées. Mais qu’est ce que j’étais bien. Je me suis couchée, crevée, mais des rêves plein la tête.
 
Et pour tout dire, je ne suis pas encore redescendue de mon nuage.
 
La prochaine sera le 12 avril à Bletterans. Entre temps nous continons de répéter les mardis. Vivement la prochaine!
 

Résumé des Muses Orphelines

Et oui, encore une fois, 2 billets dans la même soirée. Je fais fort, de plus en plus fort.
 
Non en fait, ben je vous avais jamais vraiment fait de résumé de la pièce. Je suis pas très douée pour ça, voila pourquoi.
Alors voici le résumé qui est au dos du bouquin :
"Saint Ludger de Milot, lac Saint Jean, Quebec, Paques 1965. Dans la maison juchée sur le coteau au beau milieu de la savane, ce sont les retrouvailles entre trois soeurs et un frère, perdus dans leurs névroses respectives. En s’apprivoisant peu à peu au rythme d’une redécouverte sensible, ils tissent et cassent les entrelacs de leur intrigue familiale. Une pièce forte, solidement nouée autour de l’abandon de la mère et de la nécéssaire solidaritée fraternelle. Un drame cinglé par un humour cynique et une tendresse poignante. Une pièce acide sur la fatalité des familles."
 
 
Et voici un article. On en a eu 3 comme ça cette semaine :
 
article
 
Ouais bon, c’est pas net du tout. Arf désolée
Cliquez dessus pour l’agrandir, puis sur zoom (dans "Page" dans la barre des taches))

J – 1

Les Muses orphelines J – 1
Oui, youhouuuuuu, demain soir, je serais sur les planches! A cette heure même ça sera le moment du salut. Un grand moment.
Je suis très impatiente, très excitée aussi. Mais j’ai les boules. Là c’est rien, mais quand je vais me réveillée demain matin ça va être terrible.
Demain après midi nous ferons 2 filages pour nous mettre en condition. j’ai déjà 2 amies qui vont venir me voir demain. C’est cool.
Vivement demain, vivement!!!!!!!!!!!!!
 
Mon moral? Très bon. Beaucoup mieux. Oui je vais bien. Mon coup de blues et passé. Mes doutes sont partis.
 
Pour tout vous dire, je suis allée voir une voyante. c’était la première fois pour moi. Je sais que c’est une bonne, car je l’ai ressentit. Elle a commencé la séance en tendant sa main, paume tournée vers moi, et j’ai ressentit des picotements dans le coeur. J’ai ressentit son fluide. Elle a vu mes craintes, mes peurs. Mes envies de changements et de stabilité. Elle m’a assuré que dans un futur assez proche j’aurais cette stabilité. Elle a vu aussi que jallais faire le métier que je voulais. Elle me vois entourée de personnes, de personnes âgées et d’enfants. Mais il faut d’abord que je continue dans mon métier (le secrétariat) pour le moment, que j’y rencontrerais des personnes qui vont m’aider vers le métier souhaité. Oui, car je veux devenir animatrice théatre auprès de personnes qui pour moi en aurait besoin (personnes âgées, enfants en difficultés, personnes handicapées…….). J’ai toujours voulu faire du social, et je veux en meme temps vivre de ma passion.
Je vais sortir de ce labirynthe et réussir. Toutes ces paroles m’ont rassurées. Je me sens bien, zen.
Vous vous dites, pffff, mais elles disent toutes ca. Peut-etre, mais moi j’y crois, je la crois.
 
 
Concernant ma recherche de job, pour le contrat à l’ANPE, ben c’est foutu. Et oui, leur direction régional n’a pas donné le feu vert, ils n’ont pas les fonds. Dommage. Sinon, j’attend la réponse de là où j’ai postulé.
 
Voila, très vite, je vous raconterais comment s’est passé cette première avec les Polochons.
 
En attendant, je vous embrasse fort, et vous remercie tous du soutient que vous m’apportez qui me fait grand bien et me touche énormément.
Merci à vous mes amis

Répète de ce soir

Me voila de retour de ma répète des Muses Orphelines. La deuxième de la semaine puisque nous en avions eu une mardi (sous forme d’italienne, qui nous a bien servit). Nous avons fait un filage avec presque la totalité des accessoires et du décor. Ca aide. Le départ a été un peu difficile. Pas grave on recommence. Alain, ne nous arrête pas, il nous laisse faire et prend des notes q’il nous dira au débriefing. Nos avons eu des accros, des petits blocage, mais nous sommes a chaque fois bien repris. Par contre, je m’en veux car j’ai eu deux bons trous, trous noirs. Raaaa j’aime pas ça! Mais sinon, ça s’est très bien passé, notre jeu était bon c’est l’essentiel. Alain au débriefing nous a fait remarquer ces erreurs et quelques autres, dont la plupart nous nous en étions rendu compte. Par contre j’ai totalement oublié deux déplacements. Le débriefing ne sert pas qu’a donné les erreurs il met aussi en évidence, les bons ptits trucs, les ptits plus qui ont été fait. Il y a donc quelques petites choses à rattrapées, mais les toutes dernière répètes qu’il nous reste y suffirons. Nous nous retrouvons mardi soir, jeudi soir où nous ferons deux italiennes et la journée de samedi. Nous prévoyons pour le jour J de démarrer le matin pour l’installation de la salle. Ce qui nous laissera une bonne partie de l’après midi pour répéter dans les lieux. Nous allons d’ailleurs essayer d’avoir les clés de cette salle pour répéter dans ces conditions mardi soir.

Il reste 1 semaine, je n’en reviens pas. J’ai déjà des moments de tracs quand j’y pense. C’est vrai que j’appréhende beaucoup, mais ce sentiment est mêlé à l’impatience et l’excitation. Je pense que je vais être  intenable cette semaine.

 

Dimanche c’est avec Spirale que je répéterais toute la journée. Une journée bien sympathique donc, où nous allons travailler dans la joie et la bonne humeur sans oublier de bien manger et de bien boire (du bon vin, avec modération).

 

Mais là je vais me coucher, je suis épuisée, d’ailleurs j’arrive plus à écrire et j’ai eu bien du mal à faire ce billet, je trouve pas mes mots (ça doit se voir).

Quoi dire de plus, je me sens bien

Vous avez du vous dire, Mais où est donc passé la Noiraude? Elle écrit plus! C’est vrai que je n’ai rien mis depuis un moment, mais je vous rassure, cela ne vient pas d’une baisse de moral, n’a rien à voir avec le thème de mon dernier billet. Non non, je’ai la pêche en ce moment, je suis bien, plus que bien. C’est juste que je ne savais pas quoi raconter et je n’avais pas trop le temps non plus.
Mais après cette dernière répète des Polochons qui a eu lieu jeudi soir (nous avons du repporter la répète de mardi à ce jour), là j’ai de quoi raconter. Oui, car cette répète était la meilleure que l’on ai faite. C’est comme ça que je l’ai ressentie mais c’est aussi comme ça qu’elle a été perçue par Alain, notre metteur en scène qui nous a trouvés parfait. Je sais pas si cela vient du fait du passage de la journaliste, ou de la date qui approche, mais nous étions vraiment dedans, comme si nous jouons pour de vrai.  Et on en a ressentit un grand plaisir. Ce personnage d’Isabelle, je l’ai dans la peau, je la vis vraiment. Je deviens elle a partir du moment ou j’enfile le costume. Je vis cette histoire tragique que vis cette peitte fraterie décomposée. Cette histoire me touche au plus profond de moi. Meme après avoir joué d’ailleurs j’ai l’impression d’être au coeur de cette histoire. Maintentant que je vis cette Isabelle, je sais que je suis capable de faire des merveilles sur scène. Je l’ai plus que cernée maintenant, je l’ai comprise et je me la suis appropriée. Faut dire aussi, qu’il n’a pas été très difficle de trouvé dans cette femme-enfant une part de moi-même. Mais plus difficilement,je me suis m’attribués ce drame familial. Là encore peut etre, j’ai pris un peu de moi même de mon histoire personnelle, celle d’une famille qui n’est pas unie par ces liens familiaux dit normaux : l’amour. Mais là je m’éloigne un peu. Cette histoire me touche, j’ai des frissons sur tout le corps à la scène finale, surtout lorsque je fais ma dernière sortie. Et quand j’en parle, ou quand j’y repense. Oui cette histoire m’envahit, et je la garderai juqu’à notre dernière date.
Le grand soir approche à grand pas (je rappelle, le 22 mars). Nous avons encore quelques accros, il nous restais seulement 2 répètes, alors nous en avons rajouté 2 autres. La dernière se fera l’après-midi même de la première. Là où j’ai le plus de mal, c’est dans mes déplacements, car ils sont nombreux et parfois répétitif, alors je me mélange un peu les pinceaux. Mais ces dernières répètes devraient suffir. Et nous avons tellement la rage que je suis très confiante.
Nous nous retrouvons mardi soir pour faire une italienne, puis jeudi soir pour une répète "normale",  un filage.
Les affiches sont chez l’imprimeur. Ellles devraient être prêtes pour le début de semaine prochaine.
Il me tarde d’être au 22, de monter sur les planches, de me laisser aller à mon plus grand plaisir.
 
Pour Spirale, nous avons répété lundi soir entre nous, sans notre metteur en scène. Nous avons fais des italiennes sur la totalité de la pièce. Nous avons beaucoup de mal à retenir nos textes, c’est une pièce vraiment difficile, c’est pour ça que nous allons nous retrouvé dorénavant tout les lundi, meme si notre metteur en scène n’est pas là, pour faire des italiennes, car c’est la seule manière pour nous de retenir nos textes. Mercredi soir, j’ai participé à notre réunion du CA (je suis la secrétaire). Nous avons parlé entre autres, des spectacles de la troupe des ados qui aura lieu en avril (je vous en reparlerai) et des enfants qui vont jouer en juin. Nosu occupson de la com pour ces spectacles mais aussi de la biletterie et de la buvette. Moi, je ferais le premier soir pour les ados. Je devrais m’occuper du dossier de presse pour True Romance. Une tache qui me parait diffcile mais notre Président me donnera un coup de main.
 
Ajourd’hui, il fait un temps magnifique, je vais passer le week end à Crenans, je pars en début d’apprès midi. Je vais en profiter pour allez voir jouer la troupe de Saint Lupicin ce soir. Mon taureau à faire l’ouverture (de la pêche), il est revenu tout à l’heure avec une magnifique truite de 51 cm. Hummmmm on va se régaler! D’ailleurs à ce propos, cette année, je m’y met, j’ai acheté ma carte de pêche, une carte spéciale femme, moins chère (héhé!). Mais moi, étant frileuse (très), je vais atendre la bonne saison, pour le moment il fait trop froid. Surtout en ce qui concerne les nuits au bord de l’eau (qui me tarde), là j’attends au moins fin mai (et encore!). Au départ je voulais juste tenter la carpe, mais du coup j’ai bien envie de tout essayer, le sandre, le brochet, la truite….. Affaire à suivre….
 
Et bien je crois avoir bien rattraper mon retard avec ce long billet. J’espère que vous aurez le courage de me lire jusqu’au bout.

Répète des polochons

Hier soir c’était ma répète avec les Polochons. Nous avons fait un filage (nous aurions du en faire un la semaine dernière mais nous avons manqué de temps, nosu avions donc fafit que les 2 premiers actes). J’étais vraiment dedans, j’ai ressenti mon personnage et je l’ai joué au maximum, très énergique, spontanée, comme elle doit être. Je l’ai comprise, Isabelle, 27 ans, "simplette", est en fait une petite fille, je l’ai donc jouée comme ça. Et ça m’a plut énormément. J’ai ressentit un grand bonheur à l’interpréter. Par contre, Alain nous a quand meme fait la remarque (et il avait bien raison) que le texte ne "coule" pas encore parfaitement, qu’y a beaucoup de "trous". Oui, jdois l’avouer, j’ai eu pas mal de trous aussi. Et il reste plus que 4 répètes avant le jour J (22 mars). Nous allons rajouter une ou deux répètes en week end. J’ai encore du mal à mémoriser tout mes déplacements, je me rend compte que j’ai eu peu de répètes en fait, mais ya pas de raison que je n’y arrive pas. Et la bonne nouvelle, c’est que nous allons jouer à Crenans (le village de mon chéri, "Mon" village), je me suis renseignée auprès du foyer rural, qui sont tout a fait d’accord pour nous accueillir et veulent même participer a la gestion et la préparation (buvette, com). Nous avons eu la réponse de tout les villages, toutes nos dates sont maintenant prises. Je vous donnerai le détail du planning de cette mini tournée dès que je l’aurais. Nous allons bientot commencer la com, ça va faire un sacré boulot avec tout les villages, mais j’aime bien ça, allez de boutique en boutique déposé affiche et flyer. Affaire à suivre

Répète de ce soir

Ce soir c’était ma répète des Muses Orphelines avec les Polochons. Cet après midi j’ai révisé mon texte, les 2 actes que j’avais appris et j’ai appris le 3ème (par coeur, et oui!).  Après 1 heure de lectures et relectures à voix haute, devant Loulou et Pepette (mes voisins doivent me prendre pour une dingue, oui bon, ils sont pas bien loin de la vérité de toute façon Tire la langue), mon texte a finit par rentrer, et ça, tout en entier. Du 1er au 3ème acte. Yes!!!!
Ce soir la répète a été très fructueuse. Très bénéfique. Alain nous a fait travailler les 2 première scènes. Nous les avons travaillées pendant 2 heures.
Nous les avons jouées encore et encore, bout de scène par bout de scène, en reprenant ce qui n’allait pas. Le plus dur, c’est les déplacements, car il y en a beaucoup. Nous avons vu les points les plus importants, et nos déplacement sont maintenant bien définis. Ces déplacements, sont très important au déroulement de la pièce. Plus encore, je pense, que dans les autres pièce que j’ai pu jouer, et il y en a d’avantage. Ce qui rend cette pièce plus difficle. Donc, moi ça me plait. je voulais plus de difficulté dans mon jeu. Et avec cette pièce, je suis comblée. Je l’ai avec la quantité de texte à apprendre et je l’ai encore par la complexité des déplacements.
 
Voila donc une bonne soirée de répète de faite. Prochaine, mardi prochain. (Et pour Spirale, ça sera lundi)
 
Voili voilou
 
 

Répète des Muses orphelines

Hier soir, j’ai repris les répètes avec les Polochons. Ca été plutot productif. Nous avons fait une italienne sans le texte sous les yeux pour les 2 premiers actes. car je n’ai encore pas appris le 3eme. Bon faut dire que j’en suis qu’a la 5 ou 6ème répète. J’ai eu pas mal de trou sur le 2ème acte, surtout dans les passages où mes répliques sont éloignées. Donc cete répète m’a bien aidée. Je commence à bien sentir mon personnage et le ressentir. C’est un personnage très touchant, mais un rôle "dur" (dans le sens de dramatique), la pièce en elle même l’est. Cette tragédie familiale.  Ces frères et soeurs acteurs malgré eux de ce drame.
Nous avons déjà retenues des dates où nous pourrions jouer. Comme la pièce se passe pour Paques, nous allons jouer notre Première le week end de Paques (samedi et dimanche). Oula ben c’est pas si loin que ça! Nous avons aussi retenu les villages où nous pourrions jouer. Car avec les Polochons nous fonctionnons en tournée. Petite tournée dans le Jura. Je leur ai proposé de jouer à Crenans (village que j’appelle souvent ici "le coeur de mon Jura", village où je passes la plupart de mes week-end. Village natal de mon homme, qui est pour moi mon village). Ils sont plus que partant, c’est moi qui vais m’occuper des démarches auprès du Maire. Ca me plait vraiment cette tournée car j’ai toujours voulu en faire. Avec Spirale, nous jouons plusieurs fois mais toujours au même endroit (ca me plait aussi bien sur).
Nous jouerons entre 7 à 9 fois, toujours les samedi soir (a part le 1er week end). Cela s’étalera donc de fin mars à mai. Puis moi fin juin je commencerai à jouer avec Spirale.
Nous avons du déplacer nos répètes aux mardis à cause d’un problème de salle. Nous répéterons donc désormais tout les mardis à 19h.
La journaliste du Progrès (journal quotidien de ma région) est venue prendre des photos. Nous devrions avoir un article d’ici la fin de la semaine. Il  a un autre article à paraitre ces jours sur Spirale. Oui, la Noiraude va être 2 fois dans le journal cette semaine.  Héhé!
 
 

1ère répète

Hier j’ai fait ma première répète avec Les Polochons pour Les Muses orphelines. Ils étaient étonnés que je sache déjà si bien mon texte, j’avais apris le 1er acte. Ces compliments m’ont fait plaisir, mais c’est un plaisir pour moi d’apprendre mon texte, vraiment j’adore ça. Et puis aussi, je récupère un rôle, ils ont déjà joué cette pièce et ils connaissent leur textes alors je ne veux pas avoir trop de retard. C’est ce que je recherchais de toute manière, de la difficulté et beaucoup de texte à apprendre.
Nous avons fait une italienne, histoire de commencer doucement. Je me rend compte de plus en plus de la difficulté de cette pièce. C’est bien plus une tragédie que je le pensais. Il y a des répliques très dure, et mon rôle n’est pas facile, mais là encore je suis bien contente, je vais affronter quelquechose de nouveau. J’ai joué une scene tragique dans les Pas Perdus, mais c’était juste pour une scène (que j’ai pleinement apréciée). Là dans le rôle d’Isabelle, la benjamine, je vais tenir ce rôle du début à la fin de la pièce. Il va falloir que je trouve comment l’interpréter, trouver son caractère, ses mimiques, sa façon d’être. Je pense ne pasa être bien loin d’elle, alors ça me facilitera. Nous nous revoyons la semaine prochaine où là, nous commencerons la mise en scène. Je vais essayer d’apprendre les 2 actes qui restes.
 
Et là, ce soir, dans 1 heure, nous nous retrouvons tous, les Spiraléens, au restaurant, toute l’équipe de Notre usine et toute l’équipe des Pas Perdus, c’est génial, on va bien se marrer. Et on va bien manger hummmm un joli petit resto, le restaurant de l’Abbaye, à Baume les Messieurs. Rien que d’y penser j’ai le ventre qui gargouille, j’ai une faim de loup!