Premier billet (je sais ici on dit article, mais moi je continuerai à dire billet et pis c’est tout) ici, dans ce nouveau monde où l’on parle une autre langue. Au début, l’endroit était sombre, sans indications. Je me sentais totalement perdue, surtout que je ne comprend pas cette langue là et que mon traducteur n’en fait qu’à sa tête. Mais petit a petit, je me suis rassurée, et j’ai commencé à trouver mes marques. Une fois entrée dans mon tableau de bord (très utile ce machin là), j’ai commencé à bidouiller. J’ai cliqué sur chaque ligne que me proposait la colonne de gauche et j’ai modifié ce qu’y avait à modifier. J’ai rentré mes paramètres, rénové mes catégories (et ça c’est cool) et j’ai’ ajouté mes « widget » . C’est quoi ce truc? Les widgets c’est tout les « outil » que l’ont peut ajouter sur son blog dans la colonne de droite ou en pied de page : commentaires récents, articles récents, catégories……. Ya pas mal de trucs dont je ne sais pas à quoi ils servent.
Je viens à l’instant de trouver comment on peut voir les dernières actualités de ses amis! Ouf! C’est justement ce qui me manquait le plus ici. C’est pas simple pour arriver sur cette page, z’auraient pu faire plus simple, mais bon.
Et sur mon tableau de bord, j’ai retrouvé les joies des « statistiques ». Ca m’amuse beaucoup de voir comment les gens sont arrivés dans mon pré. Quels mots ils ont tapés. J’ai vu aussi qu’un vieux billet avait la cote. C’est celui où j’avais retransmis une vieille comptine, « ma pomme et l’escargot » (pomme pomme t’es tu fais mal). J’avais toujours gardé cette réplique « pomme pomme… » en tête et je recherchais depuis longtemps cette comptine. Alors j’avais tapé sur google « pomme pomme… » et je l’ai retrouvé. J’étais tellement contente que j’en avais fais un billet où j’avais bien sur retranscrit le poeme. J’avais même trouvé une nouvelle version avec une vache. Cool non!
Et donc dernièrement, dans mes stats, reviennent souvent les phrases « pomme…. » ou « la pomme et l’escagort ». Alors j’me dis que comme moi à l’époque, ils cherchaient ce poème et qu’ils l’ont trouvé. Grace à moi 🙂 Et jsuis bien contente.
Et bien sûr je découvre (comme avant qu’on on avait les stats chez WL) des mots clés très……………. bizarre, oui on va dire bizarre :s Mais ça me fais bien rire!
Mon pré de là bas, lui, est maintenant archivé sur un cd. Rien n’es perdu. Je peux revoir comme je veux, mon pré comme il l’était, au complet, et relire les commentaires sur le livre d’or par exemple. Pour ceux quil le souhaite je peux leur envoyer un « tuto » (explications détaillées) pour utiliser le logiciel de sauvegarde (dont je vous avais mis le lien).
Je suis donc là, dans mon nouveau pré à écrire mon premier billet qui avait un tout autre sujet. Ca fait long comme intro hein? ; P
De quoi j’voulais vous parler?
Des Rouquins pardis!
C’était hier, nous jouions de nouveau les Rouquins (pièce de 2009 que nous tournons), à Saint Amour, dans une grande salle de spectacle. Une vraie salle de spectacle, avec les sièges de théâtres, le balcon, les loges et tout et tout : ))
J’avais pas mon appareil sur moi : (
Toute la jounée, comme d’habitude, nous nous sommes préparés dans la joie et la bonne humeur. On a aucun décor, si ce n’est que les 7 chaises, mais nous avons tout le cadre à monter, notre surface de jeu, sous forme de boite noire que l’on délimite par des rideaux, noirs (bien sur), que l’on installe sur des supports en métal. On pose aussi de la moquette noire sur tout la surface. Et ya aussi bien sur, toute la technique à monter. Ca c’est plutot une affaire d’homme. Nous les filles ont s’occupe du cadre : )
Ca prend du temps tout ça, nous étions donc partis dès le matin. C’était aussi l’occasion de manger tous ensemble au restaurant qui était juste en face de La Chevalerie (c’est le nom de la salle, j’avais oublié de vous l’dire) et on s’est régalés. Et bien sur, cette joyeuse troupe attablée au milieu du restaurant n’est pas passé inaperçue ; )
Les ventres bien remplis et encore sous les bons effets que peut apporté un si bon repas (on s’est vraiment régalés), nous nous sommes donc remis au travail.
Vers 17h00 il ne restait plus que les derniers pointages de lumières. Ensuite nous avons pu répéter. Et on avait bien besoin! Depuis le mois de mai (où nous avions joué en Normandie) que nous n’avions pas rejoué cette pièce, ni répétée. On avait fait tout de même deux italiennes (simple lecture de texte, sans le texte bien sur) ces 2 dernières semaines. une italienne-paella et une italienne-couscous. Encore deux bonnes occasion de prendre un bon repas tous ensemble.
Le texte je l’avais bien en tête y avait aucun problème à ce niveau là. Mais les déplacements…. alors là c’était une autre histoire! J’ai toujours eu des problèmes avec les déplacements. J’ai du mal à les mémoriser à me rappeler où je dois aller. Moi et le repère dans l’espace ça a toujours fait deux!
Cette ultime répétition était donc la bienvenue et a été très productive. Mais par contre, quel trac. A peine le régisseur avait mis la musique en route que mon cœur commençait à s’emballer. Le trac s’est pointé bien de bonne heure et ne m’a pas quitté. Mais j’étais rassurée. Très rassurée.
Pour la première fois, nous n’avons pas mangé avant de jouer. Alors là oui, c’est une première! On avait pas faim, on avait été bien rassasiés le midi et on sentait pas le besoin de manger, on pouvait attendre après la représentation. Ben ça alors, si on me l’avait dis j’y aurais pas cru!
L’heure approche, il faut aller se préparer. C’est là que le trac se fait sentir. Le rituel commence, on se blanchit le visage, on dessine les yeux en noirs, et la bouche en rouge. On s’habille. On est prets. On attend.
Le public est prêt à rentrer, il est donc temps pour Roselyne (moi) et son mari d’entrer sur scène. Les premières personnes entrent dans la salle, notre ralentit commence. Le trac s’évapore peu à peu. Je laisse aller mon corps dans ces mouvements doux et lent.
Le ralentit est fini, c’est la partie des « gnoufs » où là je ne suis plus du tout lente, je suis très énergique. C’est avec rage que Roselyne s’énerve sur ces êtres si insignifiants pour elle. Elle est méchante, donne des coups de pieds à tour de bras à ce pauvre gnouf à terre. Je me suis déchainée, alors à la fin de cette scène, quand arrive le deuxième ralentit, je me calme tout doucement, et reprend mes esprit pour la suite. Arrivent alors nos invités, »les Rouquins » commencent. Roselyne est toujours aussi méprisante et odieuse. Les invités, sont tous dans le même état d’esprit. Si méprisants envers ces êtres différents, ces Rouquins qui nous font peur et dont on évoque la possibilités de se débarasser. Tous expriment leur contentement et leurs accords pour cette nouvelle mesure d’éradication.
L’histoire touche à sa fin. Déjà? Ben mince alors, j’ai pas vu le temps passer! Nous jouons les dernières minutes.
Nous saluons. Le public nous applaudit. Un grand moment de bonheur.
J’ai encore pris mon pied ; )
Nous allons nous débarbouiller avant de retrouver le public à la buvette. Des compliments, des éloges qui font chaud au coeur.
Même après tout ce bonheur, il faut y passer. Il faut ranger. Tout défaire. On enroule les moquettes, on plie les draps, on enroule les cables, on charge tout ce matos dans les voitures (rien que trois véhicules break ou monospace).
On a finit. Ouf! Maintenant il faut remplir nos estomac : )
Un petit casse-croute bien sympatique avec Monsieur le Maire qui nous a accueillit si chaleureusement.
Voila, une nouvelle aventure des Rouquins. Pour l’instant nous n’avons pas de nouvelles dates en vues. : (
Mais on est sur quelques pistes : ) Comme la Normandie par exemple pour juin 2011. Où nous jouerions dans deux communes.
Et puis on peut toujours trouver d’autres lieux 🙂
A suivre donc
Ho ya un compteur de mots.
1347 mots! Oula! Bon, j’espère que vous avez tenu bon